Blancheur assassine

heathcliff

 La blancheur me tue. Le blanc. Pâleur mortelle de ce lieu insalubre. Ce blanc sale, sur lequel coulent les larmes de sang de ceux qui vont mourir. Le silence, surtout. Cet endroit qui grouille de malades, d’infirmes et de cadavres, est étrangement silencieux. Une veillée éternelle. Parfois, des chuchotements affligés traversent les murs. Des cris  d’horreur murmurés. La peur s’agite autour de moi, tel un air impalpable, flottant dans  la souffrance.

Peut-être est-ce dans cet hôpital, qu’il me faudra mourir.

Aujourd’hui, attendre.

Demain, expirer.

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