Boom ..
Line Queen
Boom !
Je marche près de la berge,
Je coule près de la rive,
Je tombe à la renverse,
Syndrome de juvénile malhabile,
J’ondule à la limite,
Et plie a mes tumultes,
Sous la terre qui s‘effrite,
Boom! À ma pleine lune!
Je cours près du ruisseau,
Me courbe face au soleil,
Et fais fuir les oiseaux,
Par manque de sommeil,
Je gravis la montagne,
Et bannie les pentes douces,
Quelle est la durée de mon bagne?
Boom ! À mes maintes frousses!
Je joue avec les éléments,
Et infiltre l’infinie nature,
Pris à parti par un néant,
Qui me caresse la figure,
Sur ce sentier pointant à l’est,
Mes yeux s’humidifient un peu,
Je blesse tous ceux qui me pestent,
Boom! Aux chimères d’orgueilleux!
Je dissimule ma présence,
En recouvrant toutes mes traces,
Même les arbres me font offense,
Même le vent est une menace,
Il y a comme un parfum de méfiance,
Quelques pas d’intimes visiteurs,
Un signe de croix pour repentance,
Boom ! Je suis l’objet de leur viseur!
Je m’aplatis par manque de force,
La conviction ne nourrie plus,
Sous cette pluie, je gonfle le torse,
Et vois apparaître une ingénue,
Cette lueur traversant le ciel,
Me rappelle que l’on est peu de chose,
Et qu’il n’y a pas de déroute plus belle,
Boom ! Cette hallucination me cause !
Je comparais face à la tribune,
En tant que soldat engourdie,
Blottis dans les bras de Neptunes,
Je me sens serein et réjouis,
Encadré par un millier d’ombres,
Les paupières encore engourdies,
Soudain je vois passer la bombe,
Boom ! Nous sommes tous anéanti !
Je marche près de la berge,
Je coule près de la rive,
Je tombe à la renverse,
Syndrome de juvénile malhabile,
J’ondule à la limite,
Et plie a mes tumultes,
Sous la terre qui s‘effrite,
Boom! Ah ! ma pleine lune!