Brasier ardent !
heartthrob
Que s'est il donc passé la nuit dernière ? Des flash back me reviennent. Alcool, une langue qui se mêle à la mienne, mes jambes qui entourent les hanches d'un homme, des vêtements qui se dispersent dans toute la chambre, des cris, de la jouissance, un abandon, … Qu'ai je donc fait ? Je regarde tout autour de moi et je vois un homme allongé à côté de moi. Mon Dieu … Non pas ça … Non … J'ai trompé mon mari … Je récupère le drap du lit en essayant de ne pas réveiller cet homme. J'enfile mes sous vêtements mais des images défilent dans ma tête : des doigts frôlent mon bras, une bretelle qui tombe, des mains sur mes fesses, … NON ! Je me rhabille le plus vite possible en refoulant ces images et je cours loin de cette chambre, de la scène du crime. Je me retrouve dans la rue. L'air frais fait s'envoler les derniers relans d'alcool. La honte et les regrets prennent place.
Pourquoi ? Comment ?
Oh comment je le sais ! Une dispute, de l'alcool, … Juliette non … J'aime mon mari pourtant ! Mais les choses ont changé entre nous. Il ne me regarde plus … Il ne me touche plus … Il n'aura suffit que d'une seule dispute pour que je craque.
Je suis allée à cette soirée et j'ai bu. J'ai bu pour oublier. Puis, il y avait cet homme ! Il me regardait, me désirait ! Il a commencé par m'offrir un verre. Puis une danse. Je sentais sa main dans le creux de mes reins. Cela me brulait ! Il m'envoutait avec ses yeux ! Je sentais son souffle dans mon oreille, mon cou. Cela a réveillé en moi un brasier ardent ! J'ai commencé à presser un peu plus mon corps contre le sien. Il m'a embrassée. Sa langue jouait avec la mienne, sa main se faisait plus pressante, comme un manque d'oxygène.
Il a pris ma main et m'a entraînée dans l'hôtel, jusqu'à sa chambre. Ses doigts ont parcouru mes bras, des frissons ont suivi. Et là, le feu a jailli !
Je marche dans la rue. A chaque brise, c'est comme avoir une caresse dans mon cou, sur mes épaules. Je ressens ces lèvres qui descendent de mes lèvres jusqu'à mon cou, mon épaule, ma clavicule. Ses doigts sur mes fesses, le haut de mes cuisses, mes mollets, s'infiltrent sur chaque parcelle de ma peau. Cela me consume ! La chemise qui vole au sol suivit du reste de nos vêtements. Tout s'enchaîne dans ma tête. Tout vient naturellement.
A aucun moment, je n'ai réfléchit à ce que je faisais, aux conséquences.
Que vais je dire à mon mari ? Ma vie vient juste de voler en éclat. Je regrette cette nuit ! Et d'un autre côté, je ne regrette pas … La situation ne peut continuer comme ça. Me voilà devant ma porte, je ne sais comment. Il me faut du courage et assumer ce que j'ai fait. Je pousse la porte et voit le visage de mon mari, qui sourit. Il n'a aucune idée que je vais briser son cœur, nos vies. A partir de ce moment, rien ne sera plus comme avant.
« Chéri, il faut qu'on
Kyo, la classe !
· Il y a plus de 10 ans ·Relme Han