Breaking Bad

Dimanche 18 janvier 2015

16.29 4°7 ...

    Et dire que j'ai fait vingt-cinq kilomètres de vélo sous cette pluie dégueulasse, prenante, tenace, à la mi-journée après en avoir fait vingt-cinq à l'aller sans pluie, le long de la Loire.

   Je suis rentré les pieds, les doigts gelés, et trempé, mais j'ai aimé, ça m'a pris comme une pulsion après qu'Eliante ma sainte épouse devant l'Eternel m'a eu passablement énervé.

   C'était mieux d'évacuer ainsi plutôt que de l'assommer et de la couler dans un bain d'acide tel monsieur White dans Breaking Bad, série américaine que je découvre sur Netflix, et je n'en suis qu'au deuxième épisode.

    Donc cet après midi dans ma petite maison au bout de la rue je suis bien loin du soleil écrasant du Nouveau Mexique. A ce jour l'épouse n'attend pas un enfant, elle est à l'âge des petits-enfants, je n'ai pas de beau-frère dans les stups, je n'ai encore tué personne et jusqu'à cet instant pas de cancer révélé.

     J'ai mal pour monsieur White, comme pour sa femme, mais aussi comme pour ces âmes perdues, ces âmes damnées inhumées dans l'anonymat, dans la nuit et enfouies dans la terre, ces morts cachés sont bien dans cette terre qui les réchauffe et sèche leur mystère aurait écrit Paul Valéry, hélas ceux-ci ne connaîtront pas les magnificences d'un cimetière marin ... .

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Extrait du " Journal d'Alceste Paumier " - Janvier 2015 - ** 20 ** .

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