BRISE

erronicacult

Un poème...

BRISE


Tumultueux, le vent rauque de la nuit souffle dehors.

Abrités par la maison, le cœur des amantes se pame,

Qu'elles sont belles ces femmes du soir, mélangeant leurs arpèges d'âme,

Quand subtils, ronflent déjà les soupirs et les cliquetis des colliers d'or.


Tandis que leurs mains dessinent leurs grands discours,

Leurs lèvres, elles, déversent leur désir de pamoison,

Et quand alors s'emmêlent leurs doigts et leurs voix à l'unisson,

Leur peau s'éveille à la caresse du son de ce chant d'amour.


Puis les langues s'enlacent et se caressent et se tordent,

Les peaux s'appellent, les atours tombent, une brise chaude s'infiltre par la fenêtre.

Les corps s'imbriquent, si facilement se frôlent, invitant le plaisir à naître,

Jusqu'au moment suprême qui tend leur âme pour que résonnent ses cordes.

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