Bruit

leeman

quelques mots issus de mon carnet, 5 mai 2018.

Les bruits font ton image,
quand la pénombre m'embrase, je m'effondre.

Le temps me fait disparaître, mais je subsiste au moins, toujours, dans ton regard.

Je ne connais rien de plus lumineux que toi.
Sache-le, tu me sauves des ténèbres et de la solitude.
Sans te connaître, tu es déjà l'objet de mon amour infini.

N'attendant que ton corps à enlacer, que ta souffrance se présente à moi, afin que je la chasse à tout jamais.

C'est un amour sans nom, ou plutôt sans objet : sans toi ; car j'ignore qui tu es : je t'ignore.
Je sais seulement que les bruits font ton image.

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