Brumes dissipées

silhius

Quand le soir viennent les nostalgies,
A cause, juste à cause d’une femme,
Brûlent cernées du halo des bougies,
Les plaisirs falots de pensées infirmes.


Que reste-t-il de ces nuits miséreuses?
Le doux glissement glacé du vin blanc,
Le goût acre du haschisch incandescent,
Enfants besogneux des morts indécises

J’écris de ma plume des mots si blessants,
Me rappelle d’hier en pensant à aujourd’hui
Pour faire revivre l’éclat perdu de mes sens,
Sans honte du souvenir d’une belle-de-nuit.


Je batifole amnésique de bras en bras,
Jouis sans attaches de plaisirs fugaces,
Des corps de Charlotte, Marie ou Almira
Juste pour dévorer le temps qui passe.


Des fragments de ce Nous, est né un autre.
Il a épuisé toute l’amertume de son courroux.
Les mânes calmement caressent son être,
Ton ombre plane sur sa solitude de matou

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