Caméléon.

Théo Dk

 Il va falloir qu'il pense à se calmer ce Léon. C'est un sacré camé Léon. Laissez-moi vous expliquer la situation. On appelle un camé, une personne qui se drogue pour se calmer, pour assouvir ses pulsions démentes. Pour cela il existe tous types de drogues. Mais ce que Léon préfère parmi toutes celles-ci, c'est la musique. Et oui ! Ca vous en bouche un coin hein ?! Lorsque son réveil sonne, « Cocaïne » de Jimi Hendrix se déclenche. Il en écoute tellement qu'il a ça dans les veines. C'est comme s'il vivait uniquement pour ça. Mais Léon, une fois assouvit, ressent le besoin de ne faire qu'un avec son héroïne : « American Woman ». C'est ainsi qu'il la nomme. Elle permet d'être un caméléon à part entière. En réalité, ce camé nommé Léon ne souhaite simplement pas devenir un mouton. C'est pourquoi il a choisi de devenir ce con de camé…léon. L'idée étant la suivante : un mouton, ça suit. Et bien Léon veut suivre en vivant sa vie. Seule option pour lui, la came. Il l'a découverte sous toutes ses formes, illégales ou non, il s'en fout le Léon parce que les  « on n'a pas le droit », il les encule à sec. Comme lorsqu'il prend sa dose quoi… A sec. Je vous dis bien à sec, pas aztèque quoique – Imaginez notre cher Léon se faire enculer par un aztèque à sec. Quelle drôle d'image avons-nous là ! Son trou ne serait donc plus à sec. Nous pouvons donc conclure que le trou de Léon serait un trou à steak (aztèque). Non pas à pastèque. Imaginez son trou avec une pastèque ! Beurk, ça me trouerai le cul personnellement. – Bref, reprenons l'histoire de notre cher camé Léon. Léon aime la came et les « on  n'a pas le droit », il les encule à sec (comme les aztèques). Ce que veut vraiment notre personnage, c'est la liberté. Comme je vous l'ai dit plus haut, l'unique solution de notre Léon et de devenir un camé afin d'évoluer en caméléon. Pour cela notre sous-fifre s'adonne à la musique mais aussi à la lecture. Il est vrai que depuis quelques temps, notre camé se lance dans la lecture de la beat generation. Il rêve notre Léon, il souhaite intensément pouvoir partir sur la route un de ces quatre comme dirait l'autre. Il y en a même qui pensent que Léon est le nouveau William Burrough. Vous savez, cet auteur du Festin Nu. Œuvre dans laquelle Burrough explique sa vie de toxicomane. On y apprend toute sorte de drogues et comment on les prend. Cela va même jusqu'à la cause, comme s'il fallait une raison à Léon pour se camer.

Un jour d'indépendance forte il alla à la rencontre de Margueritte. A l'époque il s'agissait d'une grande amie d'un dénommé Damien. Il fit sa rencontre dans un vieux bistrot du coin. Un fond de jazz rodait parmi la fumée et l'odeur du tabac grillé à l'extrémité des bouches aspirant pour s'inspirer d'une impression plutôt imprécise et incongrue. In con cru à tout cela : Léon évidemment. Il fuma, fuma, fuma. Il se droguait le caméléon. Si bien que part moment son crack lui illusionnait Margueritte. Sa chère Margueritte, i l'a voyait son utopie. Comme ça , droit dans ses yeux bleus et ronds. Lui, le pauvre Léon, il avait les pupilles qui recouvraient la quasi-totalité de ses yeux marron quoi qu'un peu ocres.

Signaler ce texte