Caméléonisme ! ou récurrente métamorphose !

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          Caméléonisme ! ou récurrente métamorphose !

 

        Un doux matin ou une  nuit claire, d’un premier cri le nouveau né a salué la vie. La communauté l’a reconnu comme sien, et tous l’on regardé avec douceur et envie.

        Les jours et les nuits l’ont vu croître et embellir, sous les regards des familles attendries. Entre fille ou garçon la nature avait choisie, et la voici, cette petite qui bien vite grandit

        D’automne en printemps, les saisons passent, de l’adolescence bien tôt elle est sortie. Premier bal, premiers émois,  pour les parents,  premiers effrois, trop vite, elle s’affranchit.

Entre blés mûrs et colchiques,  la communauté s’élargit, un nouveau membre s’inscrit. La famille se modifie et de fille belle, le nouveau né d’hier devient à son tour belle fille.

        De la vie fusionnelle avec ses origines, qu’aura-t-elle retenue : la tendresse de ses mamies, Et de sa communauté le respect de tous, créateur  de bonheurs par l’entraide  et l’harmonie. 

        De la vie fusionnelle avec ses origines qu’aura-t-elle retenue : L’exclusion d’une partie, Et de sa communauté parfois figée, la bêtise  génératrice du malheur par le rejet ou l’infamie ?

         Un doux matin ou une  nuit claire, d’un premier cri un  nouveau né saluera la vie.La communauté le reconnaîtra comme sien, et tous le regarderont avec douceur et envie.

Entre blés mûrs et colchiques, la fille belle devenue belle fille aura, ce jour,  donné la vie. La voici à son tour mon plus la fille d’hier, mais la bien  jeune mère d’aujourd’hui.

            Les jours et les nuits verront croître  l’enfant sous les regards des familles attendries.De fille ou garçon la nature aura choisie, et le voici ce petit qui bien vite grandit.

         D’automne en printemps, les saisons ainsi se passent, de l’adolescence bien tôt il est sorti. Premier bal, premiers émois, et pour les parents,  premiers effrois, trop vite  il s’affranchit.

          Un jour, par son fils, de la fille belle devenue belle fille émergera la belle mère sujet de déni. De la communauté maintenant elle subira quolibets et moqueries, parfois même rejet et mépris.

 De  fille belle à belle fille devenue la belle mère, égoïste ou bonne les critères sont ici pervertis  car envers elle  la bêtise sociale et générationnelle  souvent domine et perdure à l’infinie…

         Que se soit soir ou matin, que ce soit printemps, été, automne  ou même hiver Assis au détour des ans, un farfadet vipérin ainsi s’épanouit,

                                                                 son petit nom : Caméléon …

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