Captive

khali

L'histoire de ma fenêtre à moi, est celle d'un astre qui s'en va...

Captive, elle regarde par la fenêtre restée entre ouverte...

Pas la moindre trace d'un navire dans cette mer sans eaux.

La façade d'or s'assoupit, le pneu aussi,

1879 - 1789.


Une fenêtre, ouverture sur l'autre,

Un regard, transparence sur l'âme,

Phare d'un soir, phare de l'espoir,

Vert de te revoir, de te serrer dans mes bas.


Captive, captivée par le temps qui s'envole, qui s'en va: toi avec lui.

Nous étions si proche, nous étions si loin: le jour et la nuit.

Captive d'une prison sans barreaux, sans ravisseurs,

Captivée par le moindre souffle de vie,

Captivée par ses propres rêves hisseurs.


Le présent, le passé, le futur: réunis.

Dans un dessin, un désir,

Celui de rester? Celui de partir?

D'emporter avec moi un « toujours », un  « jamais »?

Un questionnement, un souvenir,

Un sentiment d'inachevé. 


                                                                             Khali -  

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