Car

novembre

car l’apesanteur s’apprivoise à force de poses

car l’apesanteur s’apprivoise à force de poses
tels ces poissons profonds et masqués que peignent les anémones

et d’une femme dont les yeux puisent dans l’océan
quand je me rapproche
une femme de révérences aquatiques
vaguement vêtue de la robe noire décolletée de l’abîme

car l’apesanteur s’apprivoise à force d’oubli
et de bleu

je t’aime

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