Cauchemar

Didier Benini

Un triste matin, au bord de mon sommeil des songes malins ont emporté mes deux oreilles !

Une autre nuit, sans ouïe, c'est à mes mains que je m'agrippais en vain.

L'autre soir dans le trou noir d'un autre cauchemar où je chus, désespéré je perdis la vue.

Puis un tourment nocturne de fariboles et mauvaises fortunes me laissait sans parole !

Geôlière de mes sens, aux fers de mes nuits d'errances,  j'attends l'insomnie délivrance....

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