Ce genre de vie, ce genre de fous

La lune

éclaire la belle inconnue qui salue.

Heureux,

dans l'argile l'Aède grava des verbes amoureux.

Malheureux ! dans son cœur l'Amour a laissé son chant de cygne.

Éros et érosion,

s'effacent les signes cursifs quand pousse la mélancolie. En acouphène revient cette voix de rossignol, un rire éternel – irrésistible comme la joie, sonore comme la nostalgie.

Ce genre de vie. Ce genre de femme.

Hausse ta tête ! Hors la terre. Respire les nuages.

On a dit : le paradis c'est l' accalmie par-delà les nuages. L'éclaircie émergerait du rêve. Prends ton temps : hume les nuées. Rêve ! L'idéal. Rêve ta reine.

Aux pupilles tristes le Ciel offre des nuées arabesques…

mais ton étoile ne s'y niche. C'est ta joie qui s'étiole. C'est un songe d'espoir en trombe, car point d'étoile : que l'ombre automnale d'un sycomore. Ta vie un est clair-obscur : elle est la lumière tu es l'ombre.

Amour... Philosophe celui qui dicte des mots au sable dans la tempête. Poète celui qui y croit. Ce genre de fous. Leur genre de vie. –