Ce phénix amoureux

Ce phénix amoureux

Vois donc cette goutte de sang qui de mes veines s'échappe pour perler à mon doigt,
Comme à la pointe de ma plume se formerait les larmes de peur non point neutres
Que symbolisent mes mots sur ce papier jetés qui les empêchent du fond de mes yeux tristes de couler comme se doit,

Prête à former le point rouge que je me devrais de poser sur l' "i" de ce verbe que pour prononcer je suis trop pleutre.
La flamme naissante consumme lentement le phénix de mon malheureux coeur
Qui ne rennaitra de ses cendres que s'il en vient à s'envoler pour laisser sa place à son homonyme,
Etranger pourtant à moi qui le reçoit avec un plaisir qui ne peut s'expliquer qu'avec l'affection, synonyme
De ce sentiment si complexe et douleureux que depuis quelques temps, je ressens pour mon malheur.
Je ne peux, âme infortunée, éteindre ce feu dévastateur que, sans le vouloir tu as lancé sur cet oiseau,
Qui n'a plus comme avenir qu'une lente extinction bien trop douleureuse
Que d'un trait tu peux achever en brisant sa vie ou au contraire en lui accordant une heureuse
Renaissance, plus beau et lumineux que le plus riche et merveilleux des damoiseaux.

Mais ce phénix téméraire mérite ses brulures profondes dues aux indices de ceci qu'il sème:
Le crime que je commets en te criant muettement: Je t'aime...