Cela

caroline--2

Cette blessure ouverte

Cette attente battante

Et la désespérance vivante qui me guide

Cette faible illusion

Cette angoisse démente

Et le sillon creusé sur tes joues qui se vident

Cette envie douce amère d'intense et de soleil

Et la passion de vivre qui soudain se délite

Au fond une certitude fragile qui s'éveille

Au croisement du tout, du rien et de la fuite

Et ce poids rouge des jours et des jours et des nuits

Et la voix endormie de mon pays qui chante

Des chemins de sueur, et de corps, et de cris

Et le plaisir aigü qu'on trouve à la souffrance

Et ce trop plein de vie, de lumière et de feuilles

Et l'air absent pourtant de mes poumons percés

Et le regard farouche de l'amour plein d'orgeuil

Et la misère enfouie de mon coeur passioné

Signaler ce texte