Celle de mes nuits
watounet
Ombre chancelante,
D'une nuit hypnotisante,
Tel un spectre luisant,
Elle me visite en revenant.
Cet être si cher à mes yeux,
Visible dans le clair de lune
Son visage serein parait heureux
Car il me hante sans rancune.
Comme un rayon de lumière
Elle perce les ténèbres présentes,
Coupant de son teint clair,
L’obscurité encombrante.
Pour venir napper mon corps
De sa présence protectrice,
Comme revenu de la mort
Malgré son air triste.
S'étant furtivement faufilée
"Sous la voûte étoilée
Qui sur nos fronts flamboie,"
Et ou nos songes nous envoient.
Elle était parvenue jusqu'à moi,
Dans une soirée d'été calme,
Comme pour fêter son émoi,
Après un an de larmes.
M'observant de loin,
Elle avait voulue se rapprocher.
Me voyant empli de chagrin,
Elle était désespérée.
Nous savions bien
Que la vie continuait,
Et cela ne servait à rien
D'avoir des regrets.
Depuis nos mondes respectifs,
Nous pensions l'un à l'autre.
Comme un besoin affectif,
Aux souvenirs qui sont les nôtres.
Nos destinées différentes
Se sont croisées ,
Même si tu n'es plus présente
On ne cesse de s'aimer.
Jusqu'à mon dernier râle
Tu seras dans mon esprit.
Et je n'ai pas mal
Car je sais que tu souris.
Mais c'est ainsi
Que sont les choses,
Car hélas la vie
N'est pas toujours rose.
Mais quoiqu'il advienne,
Tu fais partie de mon âme
Et moi de la tienne.
tu disparus comme une lame,
Brutale, tranchante,
Létale, violente,
Qui vint fendre nos espoirs.
Ô mon amour,
Je te verrais toujours
Derrière moi dans le miroir.
Funeste rêveur
D'une étrange vie,
C'est dans la torpeur
Que j'oublie.
La séparation charnelle,
Qui nous unie la nuit
N'est qu'un moment intemporel,
Qui prendra fin avec ma vie.
Loin de mes peines,
Mon histoire continue.
Sans toi ma reine,
Qui t'est déjà perdue.
Nous nous retrouverons,
Je te le promets.
Et ensemble nous voguerons,
Alors comme jamais.
Ô mon coeur tu me manques,
Que les anges veillent sur toi
Comme une garde franque.
Mais reste près de moi.
Je voudrais tant te rejoindre.
Mais j'évite de me plaindre,
J'accepte mon destin
Et attend patiemment ma fin.
Et toutes les nuits tu viens me voir.
Et tous les jours je pense à toi.
Et chaque instant où je crois te voir,
C'est que chaque fois tu es avec moi.
Rendez vous dans l'au-delà
Toi qui m'y attend déjà.
Nul besoin que je fuis,
Car tu es celle de toutes mes nuits.