CÉSAIRE EST MÉTAL

Philippe Larue

L'Heavy Métal...un couple de mot qui ferait peur. Mais si on joue sur les mots comme à composer des rifts dénommés "incendiaires", Lévy met TAL devient un rapprochement de genres, d'êtres et de vies différentes.

Peut-on parler de grandes musiques? Oui, parfois mais pourquoi? À l'époque Mozartienne ou Wagnérienne, ses chevelus perruquées  n'avait pas l'électricité, cette fée qui transforme à coups de baguettes magiques, des sons inimaginables comme le spectre des couleurs. Alors, doit-on se limiter à l'arc-en-ciel, alors que les UV font bronzer, métamorphoser les notes blanches pigmentées en noires que l'on peut accrocher? 

Posons-nous une question. Les musiciens de métal utilisent de nombreuses pédales d'effets, un peu comme un parfumeur qui composerait une essence magique. Si nous adoptons ces pédales aux instruments d'un orchestre symphonique, quels effets ceux-ci apporteraient-ils? 

Les métalleux sont des ogres de virtuosités et leurs connaissances en musique classique sont nombreuses. Ces êtres sont respectueux de la musique jusqu'à l'extrême et même si parfois des déviances existent, c'est la recherche constante à faire évoluer la musique et plus particulièrement le rock. Prenons la musique progressive de Dream Theater. Imaginons adapter une chanson par un orchestre symphonique. Quel impact cela aurait-elle aux décrieurs de ces musiques? 

Avez-vous une musique qui n'a de cesse de se rapprocher de tous les genres musicaux? L'accordéon dit qu'un violoncelle peut-être amoureux d'une béat box et que les chœurs peuvent faire le Fuzz sur Internet ou dans les festivals. 

Doit-on qualifier de violences l'envie d'avoir envie de se multiplier dans l'ivresse musicale des christs repris en refrain? S'Horner de métissages est un fabuleux destin d'âmes. Et littératures? Ce mot du XIIe siècles qui a permis de magnifier la musique? Étais-ce violent que de vouloir rapprocher deux arts en une poésie qui a le pouvoir de soigner le corps, l'esprit et l'âme? 

Cicéron de se passer en silence pour une contemplation musicale, soyons indulgents à ces genres musicaux qui voguent comme des Colomb sur les conjugaisons des harmonies et des rythmes des êtres...

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