Cesser de se complaire dans la douleur

offrir-du-reve

Un monde s’effondre en silence ; il s’effrite entre mes doigts.

Un monde, mais pas n’importe lequel, uniquement celui qui s’arrête aux frontières de mon pauvre être décharné. Je tombe en morceaux, corps et âme.

Pas que je ne sois pas heureuse, oh non, je suis aussi heureuse qu’un être humain puisse l’être, peut-être même plus. Je ne suis pas malheureuse, alors d’où vient cette mélancolie ? d’où viennent cette douleur, cette tristesse, cette impuissance étrange ? Est-ce là ma nature, ou bien la fatalité ? Ne puis-je point changer cela, suis-je priso…

NON ! Je refuse d’être prisonnière du destin, et d’être naturellement souffrante. Ce serait accepter la voie de la facilité, je ne pourrais m’y résoudre. Je suis peut-être médiocre et vile, je suis peut-être laide et méprisable, mais je suis fière, et il est hors de question que je passe ma vie à me noyer dans une tristesse sans aucune cause.

Aujourd’hui, je déclare haut et fort, à qui veut le lire, que je vais cesser d’être triste. Cela ne mène à rien, cela est absurde, cela ne change rien. Aujourd’hui, je décide que, puisque ma mélancolie mettrait fin à ce qui compte le plus pour moi si elle se poursuivait, et je frémis rien que d’y penser, je l’annihile. Elle va donc cesser définitivement, sans quoi je ne serais plus digne de lui. C’est tout.

  • Merci pour ces conseils... Je ne compte pas m'effondrer de si tôt ! Mais je ne peux être digne envers moi-même si je ne suis pas digne envers lui. De toute façon, je suis sans doute plus exigeante que lui. ;)

    · Il y a environ 13 ans ·
    Encrier plume nomodif 54

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