C'est des Roms...

Jean Claude Blanc

Rire de tout bien entendu mais pas avec n'importe qui, aussi à vous amis partagez cette tirade, "sans liberté de blâmer point d'éloge flatteur...

                                C'est des Roms

Par planches interposées, on fait la courte échelle

Aux voleurs de poules, qui fouillent les poubelles

Tsiganes, manouches, gitans, en Europe vagabondent

On les montre du doigt, mais eux se foutent du monde

 

Voyageurs sans bagages, mais fiers dans leurs calèches

Ils campent dans la boue, autour des villes, ils crèchent

L'Europe gueule ouverte, toujours bonne pomme

Absorbe ces apatrides, comme des babas au rhum

 

Roms errants sans le sou, (ça reste à démontrer)

Egarent dans les rues, leurs gosses pour mendier

Vanniers l'hiver, cueillette l'été, classiques métiers

Ta cage d'escalier, leur est tout indiquée

 

Haro sur le baudet, le teint mercurochrome

Bohémiens, romanos, ainsi, on les surnomme

Quand j'étais tout gamin, boudant mon vermicelle

Ma mère me menaçait, de ces romanichels

 

Le club des humanistes, trop souvent nous sermonne

Accusés d'égoïsme, on met jamais les formes

Pour accueillir nos hôtes, on n'est plus à ça près

Au pays du chômage, misère rajoutée

 

Aux colloques branchés, on nous gonfle le ciboire

Sociologues, journaleux, nous tiennent le crachoir

A la fin, dégoûtés, on oublie vite l'histoire

De ces gens déplacés, qui n'ont pas de mémoire

 

Même contre leur gré, faudrait les intégrer

Avouez, c'est crétin, de toujours se mêler

Du sort de ses voisins, qu'en ont rien à branler

Diseurs bonne aventure, vont pas nous envier

 

Encore complexés, de générosité

On fait semblant d'agir, sauver les apparences

En fait, on en a marre, d'aider le monde entier

Car elles sont bien vidées, les mamelles de la France

 

Caravanes et bétail, sur terrains vagues, bataillent

On voudrait les chasser, car foutent la pagaille

Mais notre Constitution, bien emberlificotée

Roulée dans la farine, par le moindre Arrêté

 

Ils glissent entre les mailles, permis de circuler

N'ont pas perdu le nord, ce qu'ils veulent, c'est bouffer

En réclamant des droits, c'est pas un acte d'amour

L'Europe niguedouille, réclame rien en retour

Voltaire, Abbé Prévost, les auraient cuits au four

On nous refait le coup de l'extermination

De l'Allemagne nazie, mais d'une leste façon

La culpabilité, est cause de tous les maux

Les misères de la Terre, on les porte en fardeau

 

Racisme, xénophobie, à croire qu'on est maudits

On ne peut plus rien dire, soumis aux interdits

Se marrent les extrêmes, car sans publicité

On leur montre le chemin, qui mène à l'Elysée

 

On trouve des exceptions, des roms parvenus

Qu'ont réussi l'exploit, de se faire des tunes

Mais sont rares ces richards, qui se dorent la pilule

60% d'entre eux, sans emploi, à la rue

 

Je crains d'être condamné, pour avoir blasphémé

C'est son rôle l'artiste, les bornes dépasser

Facile, de s'insurger, quand t'habites le 16ème

T'embrasses le monde entier, c'est fou, ce que tu l'aimes

 

Les villes et les bourgades, couvertes d'immondices

Doivent faire de la place, pour se coltiner les Roms

Ne vous étonnez pas, chacun fait sa justice

Constatant les dégâts, la Nation s'en tamponne

 

Un gosse maigriot, mendie au carrefour

Tellement t'es affligé, quelques sous, tu débourses

La quête se répète, ne baisses plus ta glace

Derrière, y'a un mac, qui emplit sa besace

 

La saga des tsiganes, un feuilleton ordinaire

Du boulot, tu en as, du fric, t'en n'a guère

Mais le pauvre péquin, qui est en bout de chaine

Faudrait qu'il se déguise, Abbé Pierre, dire Amen

 

Tellement sollicités, pour tendre la monnaie

Lors, le bouc aime y sert, surtout de vache à lait…

De faire la charité, goutte d'eau dans la mer

Pour ces hordes d'affamées, qui pointent à nos frontières

 

Gisant sur le trottoir, respectant pas les normes

On passe son chemin, balbutiant, c'est qu'un Rom

C'est un autre client, des fois un vieux chômeur

Qu'on a foutu dehors, par manque de labeur

 

Toutes les peines se ressemblent, mais jamais se rassemblent

Rom, arabe, mendiant, en vie sous condition

Font plus aucun effort, et de nos lois, s'en branlent

Le passant nonchalant, en guise d'affection

Lui jette un quignon, mais il n'a rien compris

L'autre préfère un litron, pour noyer ses soucis     JC Blanc     janvier 2020

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