C'est si chaud

jezabelle

Une réécriture de "Tenir ta patte", un de mes anciens poèmes.

J'adorais tenir ta main…

J'adorais quand nos mains étaient entrelacées en marchant. Mes doigts, meurtris par le froid de neige, se réchauffaient contre les tiens. J'en avais jusqu'à chaud au cœur, attisant la flamme de cet amour refroidi par le temps et ce temps. Face a face, seul sur la place, mon regard absorbé par ta majesté. Ton léger sourire, laissant deviner ton bonheur. A la bonne heure ! Mon ventre se tordant a ces sensations. Ton visage rougissant sous l'émotion. Puis, Toi et Moi, faisant presque fondre la neige sur laquelle nous dansions, tant nous nous aimions. Embrase-moi…

J'adorais quand nous marchions ensemble, un pas après l'autre, ces craquellement dans la neige rythmant notre danse. Ce blanc immaculé, dans lequel nous pouvions écrire des milliers d'histoires d'Amour comme de Haine, des Histoires de tous les jours sans grande peine. Nos corps si proche l'un de l'autre que je pouvais sentir ton cœur battre contre ma poitrine, ton souffle comme une mélodie a mes oreilles, tes caresses comme une symphonie Embrasse-Moi…

Je t'adore, a jamais pour toujours et encore ! J'ai tant voulu être une Femme afin de t'aimer sans remords, Je ne suis pourtant que cet Homme, là pour t'aimer sans effort. Il m'arrive souvent de te revoir… Dès que je t'aperçois, sous l'émotion je suis en sueur, mon cœur saignant, ma voix criant ton nom, me voulant prés de Toi. Pitié, laisse moi dormir, ou alors, laisse moi mourir, te revoir sourire. Mes larmes coulant le long de mon visage, s'écrasant d'un léger bruit, jurant avec le poids de ma honte. Mes sanglots emplissant la chambre désertée maintenant, avec comme seul compagnon, le reste de mes sentiments.

L'Amour rend aveugle, le notre t'as emporté. J'ai tant a te dire, mais rien pour l'écrire.

Je t'aimais comme jamais
Je t'aime, sois sans peine
Je t'aimerais à jamais









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