C'est tout

kefran

C’est pourtant pas les arguments qui manquent, dans cet univers bancal, je nage sur le dos comme un poisson, dans son bocal, je m’adapte en fait, sans penser, fondamentalement, je veux pas m’en fuir, c’est tout, c’est pas tellement demandé, finalement, j’avance, malgré tout, de bon gré, un peu nonchalamment, c’est clair, mais je change pas, d’optique, j’assume, le fait qu’on me critique, et je fais avec, ou je fais pas, ça dépend, je sais pas, vraiment, à quoi ça tient, ce qui compte, en fait, c’est  pas combien, mais c’est comment, pas pourquoi ou parce que, ou tout ce toutim, tout ce qui fait de nous ce qu’on est, c’est ce qui nous maintient, je reviens, au sujet primordial, je développe mon cas dans mon éditorial, j’avoue c’est spécial, comme style, mais j’y peux rien, je partage juste mon point de vue, comme il vient, ça va, et ça revient, dans un va et vient, je me retiens, trop souvent, je me vends, au plus marrant, en délirant, sans réfléchir vraiment, je m’en fous, et je m’en fais pas, c’est tout, mais c’est pas fini, j’ai pas tout, dit, encore, je peux, encore, faire, plus fort, j’adore, lâcher des métaphores, pour le plaisir, en chantant, y a tant, de choses à dire, tant de proses à construire, je laisse mon instinct me conduire, là où c’est louche, là où ça touche, là les mouches, m’abandonnent, je déconne, je cartonne, je bétonne, mes lyrics pèsent au moins 5 tonnes, je rigole, je décolle, pour mieux atterrir, je bricole pour mieux m’aguerrir, rien ne sert de courir, à ce qui parait, mieux vaut savoir nager, dans ces marais, pour s’en tirer, faut oser prendre son pied, moi je dis, putain de lundi, mardi, mercredi, et voilà, c’est le retour du jeudi, donc vendredi, c’est demain, c’est maintenant ou jamais, parfois, mais pas cette fois, si, fa, sol, do, ré, mi, la, si, fa, sol, do, pas facile à doser, tout ça ne veut rien dire, si je parle c’est juste pour pas choisir, de me taire, au cas où… c’est tout !

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