C'était en mai...
lislandais
Elle tenait des fleurs de tournesol.
Naïve, insouciante ou folle,
Elle avait vivement,
Traversé le camp.
Droite et fière dans sa robe à franges,
Elle avait marché dans ce parc étrange,
Bordé d’arbres nus en forme d’êtres humains.
Elle avait senti les regards hagards
Des hommes, femmes et enfants,
Condamnés frissonnants
Dépourvus d’espoir.
Mais elle ne voyait rien
Que sa jolie main
Serrant 3 soleils
Par un beau matin.
Arrivée là-bas,
Elle tendit le bras
À cet homme en gris
Qui lui avait souri.
J'adore, j'adore, c'est délicieusement écrit et très belle chute. Il est rare que ce soient les femmes qui offrent des fleurs, à ce bel homme en gris.
· Il y a environ 11 ans ·Alice Gauguin
Merci Alice ! Mais était-il si beau cet homme en gris ? Et fallait-il que cette petite fille soit déjà femme dans ce triste camp ?
· Il y a environ 11 ans ·lislandais
Après relecture, j'ai saisis la nuance et ce texte est tristement différent.
· Il y a environ 11 ans ·Alice Gauguin