Cette histoire qui finit si bien.
offrir-du-reve
Oh ! Jolie petite musique !
Mélancolie douce, quelle belle amie !
Quel paradis, si seulement il n’y avait pas ce hic,
Qui au fond me fait douter de tout ce que je dis,
Pense, vois ou crois.
Dans ce monde si doux, c’est étrange :
Il n’y a que toi
Et ce désespoir qui me mange.
Oh ! Jolie petite musique !
Ce refrain entraînant, ces paroles vivantes,
Cette tristesse qui transparait, si magnifique,
Et ma voix qui chante, claire et tremblante !
Ces notes aigües et fragiles,
Frêles, douces et uniques,
Sont ce qui restera inscrit au milieu de mille
Souvenirs. La mémoire métaphysique,
Eléphant ou poisson rouge, quelle importance ?
Que je raconte cette belle histoire qui finit si bien,
En alexandrins, octosyllabes ou en stances
Pour finir, on résume tout en un mot : rien.
Oh ! Jolie petite musique !
Tu sonnes comme le silence du vide intersidéral !
Tu résonnes à ta façon, c’est mathématique :
Un plus un égale trois, et moi, tandis que je râle,
Je suis égale à zéro, je ne vaux pas la moindre roupille,
Parce que dans mon monde, tout et rien sont pareils,
Je suis l’infini, et jamais je ne cille.
Le rien ne cligne pas des yeux, dans le sommeil
Ses pupilles brillent sous l’ombre rassurante,
Les prunelles noires du tout et du rien.
Belles fins de cette histoire décadente,
Cette histoire qui finit si bien.
Merci, Arthy ! En fait le choix de l'un ou de l'autre dépend du moment. J'ai parfois du mal à m'enfermer dans un sonnet, et parfois, lorsque j'abandonne la structure stricte de l'alexandrin, je me sens... perdue...
· Il y a plus de 13 ans ·offrir-du-reve
Offy, avant, j'aimais bien tes sonnets. Maintenant, je crois pouvoir dire que je préfère tes poésies libres, cette forme faussement déstructurée te va si bien !
· Il y a plus de 13 ans ·Ton pessimisme rayonne au mieux : bravo!
arthyr-gingerburd