Chacun sa case et puis voilà!

Christophe Hulé

Pas de doute, c'est bien elle, c'est bien lui.

Pas de marque d'infamie ou autre diablerie sur le front.

Mais les nouvelles vont vite, la délation est devenue « virale », pardon de ne pas savoir ce que ce mot veut dire, et je n'ai aucune envie de le savoir.

Trop ceci, trop cela, non répertorié dans le catalogue.

Faut pas faire chier les statisticiens, chacun sa case et puis voilà !

L'absurde fait loi, pardon encore !

Entre bon sens et vision, le peuple claque des dents comme la chèvre.


- Auriez-vous quelques griefs à déclarer ?

-  Non point.

- Alors allez en paix.


- Vous êtes « trop bon », et, le lendemain « trop dur » avec les usagers.


Nous ne sommes que pâte à modeler, n'avez vous pas ressenti cela ?


Nos ancêtres ont vécu bien pire évidemment, mais est-ce un argument ?


« Chacun sa vie », OK, nous voilà instruits.

La majorité en crève et se tait, mais ce ne sont que « petits bobos » n'est-il pas ?


La marque sur le front n'est pas prédestinée, n'importe quel petit chef (de mes deux), aura le pouvoir de vous marquer au fer rouge, comme les bœufs que nous sommes, ou qu'on a bien voulu être.

Mais soyons positifs, on nous dit que la vie est belle.

Et malheur à celle, ou celui, qui oserait dire le contraire.


Je m'étonne qu'ici-bas certains craignent encore l'enfer.

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