Changer le monde, mode d’emploi!

lemystique

Se changer soi-même avant d’aborder un quelconque changement de ce qui l’environne...Voilà où commence le véritable changement, celui qui libère l’homme en le responsabilisant.

Dieu (Louange à lui seul) a écrit deux livres : un qu'il a révélé aux hommes à travers ses prophètes et l'autre qu'il a manifesté dans sa création. Le premier est un livre que les hommes lisent, le second est un livre que les hommes doivent contempler incessamment pour créer l'harmonie.

Emanant d'une même et unique source, les deux livres traduisent la même et unique réalité : l'homme est l'être que Dieu (Louange à lui seul) a élu et chargé d'une mission qu'aucun autre être n'a été en mesure d'accomplir : « Nous avions proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes la responsabilité (de porter les charges de faire le bien et d'éviter le mal). Ils ont refusé de la porter et en ont eu peur, alors que l'homme s'en est chargé; car il est très injuste [envers lui-même] et très ignorant » (saint Coran, Sourate les
Coalisés (AL-Ahzab), verset 72).
Le premier livre enseigne à l'homme ce qu'il doit (ou ne doit pas) faire pour vivre en harmonie, le second consigne ses actes et atteste de sa sagesse ou de son arrorgance.
Face au livre de la création, celui manifesté, l'homme s'est contenté d'en déchirer les pages. Combien d'espèces ont disparu et combien d'espèces sont en voie de disparition...à jamais. Combien de chaos l'homme a t-il semé dans cet univers si ordonné et dans lequel l'homme devait vivre en harmonie
et en paix tout en chantant, en bon serviteur, les louanges du bon Dieu (Louange à lui seul).

Le livre révélé enseigne à l'homme ceci :
« En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes ». (Saint coran, Sourate le tonnerre (AR-RA‘D), verset 11).
Voilà où commence le véritable changement, celui qui libère l'homme en le responsabilisant. Se changer soi-même avant d'aborder un quelconque changement de ce qui l'environne...le monde manifesté.
Le livre révélé enseigne à l'homme qu'avant de se lancer dans la conquête de l'univers c'est son propre univers qu'il doit d'abord explorer.
Une fois conscient de sa véritable identité et de sa véritable mission sur terre, celle d'adorer le bon Dieu et manifester sa volonté de faire de l'homme son vicaire sur terre, ce n'est qu'à cette condition que l'homme est apte à s'atteler à sa véritable mission celle de faire du livre manifesté un louange éternel au bon Dieu.
Son action sur l'univers devient alors harmonie, amour, paix et quiétude. Sans cette condition son rapport à l'univers n'est que chaos et désolation.
Le livre révélé nous enseigne à ce propos que :
« La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin qu'[Allah] leur fasse goûter une partie de ce qu'ils ont œuvré; peut-être reviendront-ils (vers Allah) »
(Saint Coran, Sourate les Romains (Arroum), Verset 40).

  • Changer le monde c'est prendre le risque de faire moins bien.
    https://youtu.be/VOgFZfRVaww

    · Il y a plus de 3 ans ·
    Chainon manquant

    dechainons-nous

    • Bonjour "déchaînons-nous", merci pour votre retour. La vraie chaîne qui nous emprisonne est celle de l'égo, les maillons de cette atroce chaîne sont faites du désir!. Quand nous rompons ces maillons un à un (peu y parviennent!) on peut prendre le risque de faire moins bien pour y parvenir! nul n'est parfait! Une fois nous y parvenons (ou presque) nous nous extirpons alors de cette culture environnante de "l'avoir" pour baigner dans celle de "l'être" où il n' y a plus place à l'égocentrisme où le mot d'ordre est l'empathie vis à vis de toutes les créatures fussent-elles du règne animal ou végétal! Dans la "Cantique des Oiseaux” le poète mystique persan Farîd od-dîn ‘Attâr nous enseigne qu'avant d’arriver à l’Absolu, demeure du Sîmorgh, des milliers d’oiseaux traversent sept vallées : celles du désir, de l’amour, de la connaissance, de la plénitude, de l’unicité, de la perplexité, du dénuement, de l’anéantissement. Presque tous meurent ou abandonnent en chemin. Seuls trente arrivent au but : sî morgh, « trente oiseaux ». A travers ce jeu de mots (sî morgh, Sîmorgh), ‘Attâr nous signifie que les sept vallées ne sont que les étapes d’un cheminement intérieur. Au bout, les âmes ne pouvaient que se voir elles-mêmes. Même à ce stade ultime, les oiseaux restent noyés en eux-mêmes. « Vous avez cherché l’Autre en cheminant longtemps / Vous ne voyez pourtant que vous, rien que vous ! » (distique 4277).
      Salutations déchaînées!

      · Il y a plus de 3 ans ·
      Ibnarabi1

      lemystique

    • Merci pour cet éclairage philosophique, je vais aller voir ce poete.
      De longue date le peuple arabe a donné naissance à de brillants philosophes, mathématiciens, astronomes ... et je préfère ce positionnement qui est un questionnement pour mieux vivre dans son environnement à celui d'un éclairage religieux qui ne peut en être un à mon sens.

      · Il y a plus de 3 ans ·
      Chainon manquant

      dechainons-nous

    • Merci pour votre retour,
      Attention toutefois à l'amalgame entre religion et interprétation/incarnation de la religion par des prétendus religieux qui ne en sont qu'une pâle copie!
      Tous ces philosophes que vous avez évoqué sont de véritables religieux (au sens de la religion/amour pas celle de la discorde (comme ibn Arabi dixit mon avatar). Le comble c'est que les prétendus religieux les ont tous accusés d'apostasie! Salutations déchaînées!

      · Il y a plus de 3 ans ·
      Ibnarabi1

      lemystique

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