Chapitre 10 : Enfin libre !

Pauline

Je me réveillai ,en cette pleine matinée d'été , étourdie, comme après un long rêve qui vous mange le cerveau.

"La La La La La" . A peine eus je ouvert mes yeux tous collants, que j'entendis des sifflements venant tout droit de la salle de bain. Je fis mon possible pour me reconnecter à la réalité. Evidemment c'était Tom qui faisait tout ce vacarme, à mon avis, juste pour m'emmerder.

" Comment ça va ? Belle journée n'est ce pas ?" dit il en sortant furtivement de la salle de bain , d'un air enjoué.

" Très bien... Merci.." Lui répondis je en fronçant les sourcils.

" Alors tout va bien!" Puis il reparti à ses occupations.

Il commençait sérieusement à me faire peur.  D'abord, il s'introduit dans mon rêve en tant que psychopathe et là , habituellement de nature grincheuse, il se met à me parler avec un sourire un peu exagéré que l'on pourrait surement qualifier de sadique.

Soudain, une personne me sorti de mes réflexions.

" Oh ma chérie ! Tu vas bien ?!" accouru ma mère.

Mais qui avait bien pu la prévenir ? Ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu! Il y a au moins deux ans que j'ai coupé les ponts avec elle! 

" Ne vous en faites pas elle va très bien! Elle a eu une nuit agitée mais elle s'en sors bien!"

Alors maintenant il s'interpose entre les discussions! Cet Homme à un sérieux problème.

" Oh merci ça me rassure! Le docteur a dit que tu pouvais sortir aujourd'hui et j'ai pensé qu'après cette longue nuit atroce , on aurait pu aller au parc des loups. Celui que tu adorais quand tu était petite."

" Oui pourquoi pas" acceptai je pour lui faire plaisir.

Je pris ma veste et observai Tom une dernière fois, d'un air suspicieux.

" Ou est ce que vous allez comme ça ?" 

A peine sommes nous sorties du couloir que l'inspecteur Silvain nous coupa la route.

" Ma fille est autorisée à sortir, alors nous partons." répondis ma mère d'un ton ferme.

" Pour aller ou ?" 

" Ecouter monsieur, je sais que vous faites votre boulot, mais nous sommes toutes les deux de grandes personnes civilisées et tout va bien alors laissez nous tranquille et arrêtez de nous harceler"

A ces mots, ma mère força le passage . Je la suivi. L'inspecteur lui, ne s'opposa pas mais il avait cette malice dans les yeux qui dévoilait son plan à l'encontre de ma mère. Je souri à cette idée.


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