Chapitre 7 : Contre Attaque
Pauline
" - Qu'est ce qui se passe ? Que voyez vous? M'interrogea le lieutenant Silvain.
- Max... Il sourit... dis je dis je affolée.
Le collègue se mit à pouffer de rire. " Elle est folle non?". Je le dévisageai alors avec des yeux si noirs qu'on aurait dit que j'allais commettre un crime. Quel connard ce flic! Je venais de perdre un ami et lui, tout ce qui trouve à faire c'est rire !
- Je pense que vous avez subi un lourd choc ...
- Vous ne me croyez pas c'est ça ?! L'interrompis je , les nerfs montant à la gorge.
- Non c'est pas ce que j'ai dit...
- Pourquoi vous ne me croyez pas ?! Je suis folle c'est ça ?! Vous êtes comme votre abruti de collègue vous pensez la même chose?!
- Eh! Vous allez venir au commissariat ça va vous calmer! Intervint le collègue.
- Tu crois que j'ai peur de toi?! Mon père est flic j'ai l'habitude! Tu ne peux pas m'atteindre avec tes sales menaces!
- Maintenant ça suffit ! Tu vas te taire."
Le collègue, qui jusqu'à présent s'empiffrait, se dirigea d'un pas ferme dans ma direction. Je décidai alors de m'enfuir en courant le long de la route. Il me courrait après. C'était amusant je dois l'admettre mais je ne supporte pas ce genre de personne! " Arrêtez un peu!" s'exclama de loin le lieutenant Silvain.
Il fini par me rattraper et m'empoigna le bras. "Je te tiens !" dit il d'un air sadique. Mais je ne me laissai pas faire. Aussitôt, alors que j'étais au creux de ses bras, je mordu son bras, le griffai de toutes mes forces, le frappai. J'étais comme une enragée. Mr Silvain accouru pour nous séparer.
" Arrêtez ça !" hurlait il en s'adressant à moi
Il pris mes bras et me souleva. Je m'étais calmée. Je sentais stupidement un goût de fer dans ma bouche. Je déposai mes lèvres l'une sur l'autre et senti qu'elle était humide. Je portai mes doigts sur elles et ils se tintèrent immédiatement en rouge. Du sang! Je l'avais mordue au sang.
" Tom ça va?" se dirigea Silvain vers son collègue.
Il était accroupi sur le sol pressant sa blessure avec son bras. Une ou deux griffure se dessinait sur son visage. Sa douleur se faisait entendre dans le silence. Je n'étais pas fière de moi. J'en avais même mal au cœur mais c'était plus fort que moi, je ne contrôlais plus rien.
"Faut l'enfermer!" hurla Tom. " Allez, je vous emmène tous les deux à l'hôpital." Je ne rechignai pas.
Nous partîmes.