Chaque fois que j'écris ton nom

Chaque fois que j'écris ton nom,
Je vois des papillons qui volent,
Sur les murs de ton pavillon,
Aux couleurs de mille lucioles.

Tu m'as rendu ma liberté,
La seule qui panse ma peine,
Effaçant mon anxiété,
En souriant, l'âme sereine...

Le temps sans toi passe si long,
Serait-ce ainsi que tu rends ivre ?
Chaque fois que j'écris ton nom,
Tu deviens ma raison de vivre,

Quand parfois je touche le fond,
Tu ne me laisses pas malade,
Je vis dans ton regard profond,
Dans ton cœur qui bat la chamade,

J'aime tes mains sur mes cheveux,
Sentir ta peau dans la lumière,
Tes doigts glisser vers où tu veux,
Comme le flot d'une rivière,

Apaise en restant éveillés,
Sous les halos, la lune chante,
Au creux de nos blancs oreillers,
Quand tu fais l'oiseau qui m'enchante,

Avec le jeu de ton regard,
Sur ton visage magnifique,
Lorsque ta voix berce le soir,
Au jour qui change en nuit magique,

Et nos désirs, comme des fleurs,
Jusqu'au matin frêle à l'aurore,
Délivrent lentement nos cœurs,
Lorsque un doux baiser vient d'éclore,

Comme dans le ciel un rayon,
Où nos deux papillons décollent,
Chaque fois que j'écris ton nom,
Aux couleurs de mille lucioles.

Loic Stenk
Le 23 avril 2017