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Charade d'oiseleur
Francis Etienne Sicard Lundquist
Sonnet
En touchant de son doigt le cœur d'une hirondelle
Le vent espiègle et fou trouble de son élan
Les barques de pêcheur friandes d'éperlan
Assises sur l'étang comme un pan de ridelle.
Sur la berge endormie une vieille haridelle
Somnole dans le soir près d'un beau chambellan
Dont les yeux de velours puent aussi le merlan
Car l'amour a le don de tirer la ficelle.
Des moulins invaincus tendent toujours leur main
Triomphant d'un héros au pouvoir surhumain
Et tournent en silence au cœur de la légende.
Puis des ombres de lance au redoutable effet
Longent un cimetière où la mort vilipende
Les hommes ignorants qui brûlent un défet.
Francis Etienne Sicard Lundquist @2015