Charlie, Plenel, poilante querelle

Jean Claude Blanc

contre Charlie, tout contre...pensées pour Charb, Wolinski ... et Riss toujours debout, toujours la patate...

                    Charlie, Plenel, poilante querelle

Se congratule la presse poubelle

Lorsque s'écharpe Edwy Plenel

Avec Charlie aux gags mortels

Juste pour Tariq ce rebelle

Qu'aime bourriquer les demoiselles

Discrètement leur roule des pelles

Afin qu'elles montent au 7ème ciel

Course poursuite dans les médias

A qui fera le plus de fracas

Sur les religions et l'Etat

Lecteur des deux, reste baba

 

Chacun y va de son potin

L'un sur le frère musulman

(Entre parenthèses Ramadan)

Et ses fidèles calotins

Tandis que l'autre n'en sait rien

Pas averti, pas au courant

 

Entre ces comiques le torchon brûle

Ça frise même le ridicule

En apparence, pour nous blaireaux

Qui adorons les jeux de mots

Jeux de coquins, jeux de vilains

Vais pas vous faire un dessin…

 

Charlie-Hebdo, diable dans la peau

Selon média-part, cruel défaut

De se permettre impolitesses

A l'attention de saint daesh

Sera puni, pour où il pèche

Sans jugement coupée cabèche

 

Ce magazine du genre gaucho

Sans se gêner se prend pour gavroche

Devant les puissants, sacrés costauds

Leur taille un short, leur fait les poches

Leurs coffres forts bourrés d'argent

Etrangement ou manque de pot

Jamais un mot sur Ramadan

 

Complicité entre intégristes

Afin se rendre menus services

Ces fins dégourdis sans malice

Edwy tout jeune, primo trotskiste

Ensuite de gauche socialiste

Pour finir sage humaniste

Donneur de leçons, aux humoristes

Même à Riss, caricaturiste

 

Ça sent un peu la fourberie

Nous, abonnés, on paie le prix

Laïcité foulée aux pieds

Que de ronds de jambes à Mahomet

Et toute sa bande d'obsédés

Bientôt plus le droit de cité

 

Méchant canard, risque faire la une

Trop plaisantin, comble d'infortune

Va prendre du plomb dans les plumes

Car l'autre oie blanche pousse au crime

Une fois encore se l'assassine

Se prenant pour chasseur de prime

 

« Celui qui dit la vérité

Sera de suite exécuté »

Charlie servi, déjà donné

Peut que mourir de rigoler

Pendant ce temps, prières de rue

Avec ferveur les barbus

Sur le bitume, agenouillés

Couvert de mégots, de crachats

A l'horizon, pas de mosquée

Doivent s'y plier au nom d'Allah

Edwy Plenel, rapporte paquet

Car selon lui, pas illogique

Qu'ils s'accaparent la République

La recouvrir d'une soutane

D'un voile noir, belle Marianne…

Le terrorisme n'a pas de limite

Edwy s'en charge, ce vantard

De faire péter la dynamite

Uniquement dans son canard

Certains l'imitent bonnes poires

Heureusement Valls s'agite

Souverainiste en pétard

 

Ainsi bâillonnent nos libertés

Ces faux témoins, qu'ont la vie dure

Ce journaliste les yeux bouchés

Ne voit pas qu'il s'autocensure

Riant sous cap, malgré tout

Sûr d'en avoir pour ses sous

Renait en lui l'anar caché

Semeur de pagaille, ça le connait

Plus c'est le bordel, plus en est fou

 

Pas tombé de la dernière pluie

Ne me fie pas à ce farceur

De suite brandis mon parapluie

Pour me protéger de ses pleurs

En fait larmes de crocodile

Devant le djihad, bouge pas un cil

A qui il passe de la pommade

Pas franc du collier, camarade

 

Car « sans la liberté de blâmer

Il n'est pas d'éloges flatteurs »

De Beaumarchais, (à bon marché)

Cette tirade pleine de saveur

 

Rusé Plenel incrimine

Ceux qui marchent pas dans sa combine

Conte de bobards qui se répètent

Public naïf, magnanime

Croit que c'est Charlie, qui se paie sa tête

Gazettes aux ordres des va-t'en guerre

Se font de la pub pour pas cher

Naturellement fautif Charlie

Remplit ses pages de saloperies

Mais s'en défend à coups de crayons

Etant sa planche de survie

Pas de Kalache, que sa raison

Pour faire rendre gorge à l'opinion

 

Avec ce cirque, bête et méchant

Monte la haine des musulmans

Tous français, selon son missel

Aucune confiance à ce Fernandel

Qu'a la moustache de Brassens

Mais pas la science, de l'immortel

Petit pigiste de sa province

Ce qu'il décrit, que morne plaine

Jouant les innocents les mains pleines

 

Tant de bruit rien, pour cet écho

Que tempête dans un verre d'eau

Ce type sectaire, sans frontière

Une nouvelle race de visionnaire

Sa plume vive comme l'éclair

Nous on s'en tape le derrière

Pas inventeur comme Gutenberg

Bien moins génial que Voltaire

 

C'est pas qu'on veut chercher des noises

A ce VRP des bobos

Mais à tout prix, faut qu'il pavoise

S'embrouillant souvent les pinceaux

Mais cette fois-ci, comme missionnaire

Doit se soumettre au Très Haut

Quelle bonne proie, ça doit lui plaire

L'obliger à faire le gros dos

 

Quant à Charlie, barbote fort

Pour ses dessins, manque pas de ressors

Signe du Ciel, qu'il n'est pas mort

Chaque mercredi de son trou, il sort

Je me le paye, pour mon confort

L'a preuve en est, je bande encore JC Blanc nov 2017( pour Charb,Riss..)            

Signaler ce texte