Cher toi

lune-noire

"Et si tu croises un regard où la brillance dépasse un ciel étoilé, c'est que c'est une étoile, que tu ne peux pas laisser filer."

Cher toi,

  A l'heure où j'écris ces lignes, nul doute que je pense à toi. Que dis-je. Penser à toi? Rêver plutôt. En réalité, je pense à toi tout le temps. Le matin, le midi, quand je regarde la télévision. Le soir, quand je regarde le ciel. Et même quand je danse sous la pluie. Je pense à toi tout le temps, à tel point que ça en devient une habitude. Et que ça fait partie de mon quotidien, de ma vie, maintenant.

  Je crois que je ressens le besoin d'exprimer des choses. De mettre des mots sur des sensations étranges qui me parcourent les neurones, du matin au soir.

  Je t'aime. Je crois que je suis assez sûre pour avancer une chose pareille. Et si c'est pas le cas, on s'en fout, parce que je t'aime quand même. Je m'en fous du temps que ça prendra entre nous. Mais je veux que tu sache ça, parce que c'est trop précieux pour passer à côté. C'est ce que t'as toujours voulu, non?

  Ce que j'aime chez toi? Ton côté fou. T'es capable de prendre des risques, des risques fous. Et ça tu vois, c'est ce que j'aime chez toi. J'aime aussi tes mains dans les miennes. Et même si ta peau n'est pas toute douce, je trouve qu'elle est tendresse, dans le creux de mes mains.

  J'aime aussi ton regard insistant, quand tu sais que tu ne peux pas m'avoir, mais qu'au fond, la seule que tu désires, c'est moi. J'aime tes jeux de provocation, tes sms qui ressemblent à rien quand il est trois heures du matin et que tu rentres de soirée.

  J'aime ta façon d'être naturel, et ton caractère qui parait doux, mais qui part en feux d'artifice au moindre sentiment de colère. Au fond, on doit sûrement avoir le même.

  J'aime quand tu passes ta main dans mes cheveux, que je râle parce que t'as fait des nœuds, et que tu rigoles comme un crétin, en me disant que j'aurais dû faire une tresse, parce que tu me trouves trop belle comme ça.

  J'adore tes lèvres chaudes dans mon cou, qui rallument la passion et qui font fureur, le long de mon échine. Tes lèvres sur les miennes? Ça vaut plus que le paradis. Encore plus quand c'est ardent, brut, à la limite sauvage. Et quand c'est doux et léger, c'est compliqué d'y mettre un terme. 

  J'adore venir me nicher au creux de tes bras, et te dire "Est-ce que tu m'aimes?", voir un sourire se dessiner sur tes lèvres, voir tes yeux rivaliser avec la brillance d'un ciel étoilé.. Et surtout t'entendre répondre "Oui". J'aime être avec toi en fait. Tout simplement.

  Et même si une partie de tout ça est rêvée, je sais que tu as déjà rêvé la même chose, dans tes nuits.

Je ne suis pas là juste pour te dire que je t'aime, ou que je pense t'aimer, ou je ne sais quoi d'autre. Je suis là pour te dire que je me sens prête à écrire une page avec toi. Ça fait quoi, vingt jours que je suis prête pour ça? Quoiqu'un peu plus, une bonne quarantaine de jours peut-être. Et je trouve que c'est long tu vois. Je trouve que le temps est long sans toi.

Ose me faire confiance. Je t'ai tendu la main, à toi de me tendre la tienne. Et pour l'instant tu vois, je ne semble pas avoir envie d'y renoncer. Cependant je crois, que d'ici quelques semaines, mois, ou années, je ne serais plus jamais là  pour toi, jamais.


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