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Chevaux blancs du Wiltshire
rechab
ces chevaux sur les collines ( d'époque de l'age du bronze, parait-il )
Le dos tourné au miroir,
les images se reconstituent,
Au détour une vallée;
Le train s'obstine,
sur sa voie étroite, à voguer
dans des paysages paisibles.
L'éprouvante chape du ciel,
se pose toujours
sur les collines du Wiltshire .
Sa sombre autorité,
le cède parfois au tracé blanc,
cette découpe de craie,
Où un cheval s'est posé,
égaré là, comme le destin :
La marque blanche des hommes
Garde son mystère intact:
une chose plus ancienne,
que le passage du temps .
S'il fallait suivre les crètes
observées du ciel,
comme le font les oiseaux,
Ce serait le défilé des siècles,
inscrit dans le mouvement,
Toujours suspendu
Des grands chevaux blancs...
Le train, lui, vite disparu,
comme s'il n'avait jamais existé.