chronique borderline

lame de rasoir et l abysse abyssal me guette de son œil orifice troué putréfié sous balle arrondie coulée de plomb sécrète son venin dans mon sang et ma lymphe surmenée rien à faire entaillé dans mon âme il est trop tard dard planté et autour des rigoles de ciment acheminées sans ombre de sentiment douleur si vide on s inquiète est-elle seulement réelle suis-je seulement réelle et pendant ce temps coule en l océan perte immense mais c est-à-dire pas le moins bien réelle un bloc de ciment qu on eu laissé mourir oubli momentané échec de manutention les avocats sont absents et le procès annulé bien courte symphonie aux accents censurés sous chaines et oeillets dentelés à calibre nucléaire le champignon s affirme les larmes repoussent la terre se recycle les baleines savent tout de l histoire du monde et on s endort finalement le ventre trop plein et le cœur séché