clap de fin
mascaret
La lune se cache au fond de tes soupirs
Tes chagrins ont repris le chemin de l’oubli
Et tes yeux dans le noir tels un faisceau d’ivoire
Me renvoient la lueur de ta joie retrouvée.
Abolie désormais la lutte de nos corps
Qui on trop déchiré et écrasé en vain
Du poids de leur désir nos âmes solitaires
Pour toujours résolues à être vagabondes.
Ma bouche a tant crié et appelé ton nom
Qu’aujourd’hui je le sais je te garde à jamais
Dans mon cœur et ma chair comme un plaisir volé
A jamais pour toujours l’unique et le dernier.
Des amants de passage il y en aura tu sais
A chacun j’offrirai mon corps et mes soupirs
Mon désir s’émoussera et ne restera rien
Sinon le vague à l’âme et le besoin de toi.
Rejetés aujourd’hui sentiments et colères
Mais comment oublier ces instants de quiétude
Où nos corps en baiser telle une bouche close
Ecoutaient, respiraient et s’endormaient enfin.