Clip : "L'Amour est Laid" - Guillaume Grand

Un homme d’affaires est dans un parc, il traîne des pieds, il a l’air abattu, désemparé. Alors qu’il continue à traîner des pieds, son visage se couvre de larmes. Il se pose alors sur un banc et songe à tout ce qu’il se passe autour de lui. C’est alors qu’à son esprit apparaît un personnage flou mais dont il perçoit clairement le son de la voix, c’est la voix d’un homme qui lui ouvre les yeux en lui expliquant par images interposées (un cœur flottant dans l’air et possédant une serrure, une clé posée sur un banc des mots doux flottants dans l’air) que pour que la vie soit plus belle, il faut ouvrir son cœur, laisser tous les mauvais côtés en dehors du cœur et faire rentrer tous les belles choses et les mots doux dans le cœur, il ne faut pas hésiter à utiliser des mots fous pour exprimer ses sentiments et il faut accepter de dire oui au monde entier (des « oui » apparaissent partout sur l’écran).

Il s’essuie les larmes, écoute encore et encore ce que la voix lui souffle et plein d’images apparaissent en boucle et de plus en plus vite (le cœur avec sa serrure, la clé, les mots, les « oui »). Là, il prend sa tête dans ses mains en criant, trop de mots, d’idées, de choix se bousculent dans sa tête, il ne sait plus par où commencer.

Sa vie défile dans sa tête : son job dans lequel il n’excèle pas et qui lui prends tout son temps, toutes ces choses qu’il achète alors qu’il n’en a pas les moyens, ses anciennes petites amies avec qui il n’a eu aucun rapport.

Il s’aperçoit alors qu’il se parle à lui-même que la voix n’existe pas et qu’en fait tout ce qui lui est arrivé n’est rien d’autre que la faute de tous ces politiques qui essuient les yeux avec leurs rosiers en nous faisant croire que tout est beau et que ça ne fait pas mal.

L’homme se réveille en sueur, la voix qu’il entendait, c’était dans son sommeil, sale cauchemard…