Comme un écho d'Alexis (4)
Alain Balussou
pièce 4 de DESHERENCE-parag 1, Les Prémices
Nés d'un verset, des cris de rapaces marins
obsédaient la rumeur salée de la Camargue
où je marchais, à mes pensées, sur un chemin
aux fossés obstrués de menthe des jardins,
vers la flore halophile et cent plantes solaires.
Quand le chemin s'est dérobé je l'ai vue, claire,
borgne, ses murs crevés hôtes des coronelles,
une maison ruinée. Deux rosiers décharnés
s'enchevêtraient aux très vieux fers d'une tonnelle.
Survivant à cette absurdité, un cyprès,
mortuaire au-dessus d'un reste de toit rose,
poursuivait sa mission de protecteur sans cause.
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j'ai le ferme sentiment que les lieux ne peuvent rien te cacher, mais que par pudeur tu ne souhaites pas ébruiter ces secrets de roses, de résine et de sel. Merci.
· Il y a plus de 5 ans ·Gabriel Meunier
Cette maison, Gabriel, chacun de nous a vu la même et, même, avec le cyprès
· Il y a plus de 5 ans ·Alain Balussou
Chacun de nous... ? C'est à dire quelques auteurs questionneurs rêveurs ? Je n'ai pas l'impression que tout le monde soit prêt à passer (donner ?) même quelques minutes pour entendre ces voix silencieuses.
· Il y a plus de 5 ans ·Gabriel Meunier