Commentaires à propos des commentaires.

Christophe Hulé

Commentaires lapidaires, débiles, discourtois voire offensants, où l'on plaque ses petites opinions sans considérer celles que l'on a pas (ou très mal) lues.

Nul ne devrait se croire obligé de démolir un(e) auteur(e).

Ceux qui réfléchissent et n'éprouvent aucune fierté mal placée, ou jalousie sans doute, auront tôt fait de juger les importuns.

Parfois je lance des blagues un peu paillardes, et je n'en veux pas à qui me le rappelle, ça fait partie de ma personnalité, à la fois provocateur et déconneur, parfois je rate la cible.

Mais, sauf quelques exceptions, je ne suis pas méchant, irrespectueux ou, pire encore, méprisant.

Certains pourraient croire que l'abus de superlatifs est un signe de roublardise, pour obtenir je ne sais quel retour.

Pour moi, les superlatifs me gênent uniquement parce que je ne trouve pas les mots pour exprimer ce que tel ou tel texte a fait naître en moi.

Certains commentaires pompeux suintent l'ego qui veut montrer par là qu'il est nettement au-dessus de qui il (elle) commente.

Un texte peut être satirique, classique, lyrique, provocateur à dessein, absurde, ordurier, et ainsi de suite.

Un texte peut être tout et n'importe quoi, certains commentateurs déplorent l'absence de logique ou l'impression d'un fourre-tout, c'est se fourvoyer, ceux qui écrivent ici ou ailleurs ont dépassé le stade de la bonne vieille dissertation.

Parfois on se laisse aller dans un joyeux bordel, car c'est ainsi, parfois le lecteur n'y comprend plus rien, ce qui vaut aussi son pesant d'or.

On écrit pas des théorèmes, des compte-rendus, des essais brillants, des trucs érudits pour se mette en avant, à coup de Wikipédia, on écrit ce qui nous démange à un instant T, rien de thérapeutique, même si parfois ça n'est pas exclu.

On écrit pas pour ces censeurs à la petite semaine, qui le plus souvent, n'écrivent plus eux-mêmes.

Moi j'encense un texte pourtant bourré de fautes d'orthographe, si le texte m'a plu, m'a fait rêver, m'a fait réfléchir, m'a bousculé, m'a ému, etc.

Parfois j'aimerais pouvoir bloquer tel(le) ou tel(le), mais aucun des sites que j'ai quitté très vite, pour les raisons que j'essaie d'expliquer, n'offre cette option.

Aussi con qu'une remarque du style » Oh la la , t'es susceptible » après avoir été salement et gratuitement offensé, j'ai lu « Tu peux bloquer tous les commentaires », pour dire comme certains sont cons.

Ce n'est ni le premier, ni le dernier coup de gueule, et tout le monde sait bien que ce n'est pas réservé au net. 

Si c'était le cas, je bazarderais tous ces outils high tech.

Ce sont les mêmes qui sévissent dans la vie réelle.

Ils sont tellement nombreux qu'on en vient à douter de tout commentaire élogieux, c'est pour dire !

Le harcèlement commence par là, rabaisser autrui pour lui faire comprendre qu'il (elle) ne vous arrive pas à la cheville.

De même qu'il faut se méfier de termes en apparence empreint d'humanisme : empathie, compréhension, charité, tolérance, et d'autres, ils cachent à peine leur carte maîtresse, la condescendance.

  • Merci pour ce texte
    Je l’ai expérimenté avec mon gypaète barbue et j’y repense encore
    Ma personnalité est de prendre des éléments qui m’intéressent et de rechercher leurs sens cachés
    J’ai donc vomis l’information sans relire qu’il était méprisant par son opposition au sens de l’auteur
    Sans transition ni explications
    Comme un coup de poignard à la personne qui a créé
    « Ce que tu dis n’est pas juste » ce n’est même pas ce que je pense
    L’auteur utilise le symbole majestueux pour réconforter
    Moi je plaque wiki par surprise et sans réflexion
    Juste parce que j’aime l’information et surprise par la découverte transforme la création sans autorisation
    Pourquoi ne pas garder pour moi cette surprenante découverte
    Pourquoi la jeter devant l’auteur sans ménagement
    Je crois que tout est vrai et que tout a sa place
    Qu’il n’y a pas de vérité plus qu’une autre et que tout est observable d’un œil différent
    Je suis reconnaissante pour le texte car il m’a apporté et je ne l’exprime pas
    Ou très mal en enchanant des questions qui enfoncent la mauvaise interprétation de mes intentions
    Madame maladroite est naïvement blessante
    Parfois quand quelqu’un dépasse les bornes
    Il est important de lui montrer ce qu’il a fait
    Même si cela n’était pas son intention
    C’est comme ça qu’on aide certains (comme moi) à comprendre ce qu’ils font

    · Il y a presque 2 ans ·
    Img 0567

    Fterò Asterioù

    • Ainsi les codes sociaux ont une place de protection et de savoir-vivre ensemble et c’est bien ce qui me fait défaut

      · Il y a presque 2 ans ·
      Img 0567

      Fterò Asterioù

    • Je n'ai pas compris ta longue réponse, tu n'étais en rien visée, qu'est-ce qui n'est pas juste dans ce que j'ai dit.
      J'ai dû mal me faire comprendre.

      · Il y a presque 2 ans ·
      Lwlavatar

      Christophe Hulé

    • J’ai profité de cette opportunité pour m’exprimer
      Je tiens beaucoup à ma présence ici qui est la seule agréable sur le net
      Celle à laquelle je me connecte avec le sourire
      Même si je n’ai pas encore pris le temps de découvrir
      Tout cela est très constructif pour moi et j’y tiens beaucoup
      En te lisant j’ai vraiment ressenti le besoin de m’exprimer
      Je suis nouvelle et difficile à cerner avec mes textes farfelus
      Alors ça me tenait à cœur d’intervenir
      C’était une belle opportunité qui m’a ensuite envoyé m’excuser
      Je ne suis pas gentille mais pas méchante non plus et encore moins méprisante envers mes pairs
      Je savais que ce n’était pas pour moi c’est la force des mots ils résonnent en nous si nous écoutons les messages correctement
      La vie nous met parfois des intermédiaires pour nous aider à prendre les meilleures décisions pour nous
      Alors merci pour ça
      Je me sens plus libre et entière grâce à cet exercice d’expression même si je sais que tout ça peut paraître lourd et disproportionné à la lecture
      Ça m’a rappelé que je me suis sentie rejetée pour qui je suis dans l’enfance et tous les conditionnements que j’avais mis en place pour survivre à cette douleur et me faire accepter par les autres en rejetant comme eux dans une certaine mesure ma propre existence

      · Il y a presque 2 ans ·
      Img 0567

      Fterò Asterioù

    • J'ai pris le parti d'écrire d'un jet ce que l'inspiration veut bien m'offrir.
      Je suis heureux que tu ne l'aies pas pris pour toi.
      Fais comme moi, écris ce que tu as envie d'écrire, et si quelques fâcheux n'aiment pas, on ne peut pas leur en vouloir, sauf s'il te démolissent.
      Quand je n'aime pas un(e) auteur(e), c'est qu'il ne correspond pas à mes goûts, mais je passe mon chemin et le (la) laisse poursuivre son oeuvre de création.

      · Il y a presque 2 ans ·
      Lwlavatar

      Christophe Hulé

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