Conduire

Alice Gauguin

Conduire sur des routes surannées
S'arrêter au troquet de René
Jusqu'à la poudre aux yeux
Une route flambante neuve, si loin de nos aïeux
Pousser le champignon, mais de trop il n'en faut
Ouvrir la brise des vitres, conduire jamais dans le faux
Rougir sa cigarette et chanter des chansons
La fumée s'évapore, silencieuse eu égard du son
Du moteur, de l'accélérateur et du freinage
Pourtant, dans cette voiture je nage
Je croule de chaleur, je coule de de bonheur
A nous les plus belles routes et les petites escales
Oublions les péages ces prisonniers de nos cales
Sortie la mer est là et je ne suis plus lasse
On fait créneau qu'on peut et manger une glace
Petit restau (fait chaud) en terrasse, je deviens une masse
Puis direction Hôtel, une nouvelle contrée
Ou peut-être chanterons nous quelques contes de fées. 


 

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