Consolation

Maxime Arlot

Quand le ciel de mes jours se teinte de tristesse,

Je me tourne vers toi: d'éclatantes couleurs

Dissipent aussitôt les ombres de mon coeur

Et leur vivacité effacent ma détresse.

Oh! Que j'aime sentir, sous ma main qui caresse,

De ton visage aimé l'enivrante douceur,

Et les bleus qu'à mon âme infligent les malheurs

S'estompent sans délai, guéris par ta tendresse.

Quand le feu qui me ronge atterre mes pensées,

Dans le lac de tes yeux je plonge tout entier,

Trouvant en leur fraicheur un ultime secours.

Ainsi coule, incertain, le fleuve de ma vie,

Souvent tumultueux mais toujours adouci

Car ta seule existence en apaise le cours.

Signaler ce texte