Conte toi même
Stella Arccopinto
Il etait une fois non deux non des millions de fois un homme comme toi comme moi comme ton voisin un homme de main un homme sur pied un homme de tête à moitié femme à moitié bête un homme qui savait bien entendu et même si sourd que 2+2 faisait 4+0. Cet homosapiens donc hetérobisexuel donc comme nous tous ici présent faisait du café tout les matins des fameuses colonies et des jus de racines tout les matins caverneux des peintures mural un peu comme à Paris dans les quartier très bobos d'aujourd'hui. Ce bibède droit dans ses bottes face aux mensonges de l'humanité dort de préférence sur un matelas anti-acariens avec ou sans ressorts tissants etrangers ou made in france l'important c'est de dormir sur ses deux oreilles. Oui le bipède bisexuée Bigardé à deux oreilles comme vous même s'il ne s'en sert pas très bien. Marcel était né comme toi de sa mère bigorno et comme moi de son père bigardé dans la forêt pas comme nous entre deux rondes militaires. Il faisait froid sa tête blanche était bleue de cordon et rouge de sang sa mère écartelée haletait en sirotant l'air glacée de ce matin de décembre et son père fumait en silence et ponçait ses sabots comme a son accoutumance. Marcel aurait pu mourir ce jour là étranglé entre les cuisses de sa mère comme le lui avait souhaiter un jour Robert Paillat des années après non loin de cette forêt dans un coin de récré "tu aurais du creuver étranglé par le cordon de ta mère" mais Marcel était et sera bien plus vorace que sa mère son père et Robert réunis. A 10 ans il quitta le foyer pour rejoindre la ville de Paris. Il devient politicien en un coup de rein et trois coup de mains et tout ça en mois de 12 ans. Le voilà maire du 15ème. le voilà ministre de intérieur. Ministre de l'exterieur. Président des français. Déspote de l'europe. Le petit Marcel grandit vite.
Le cordon bleu de ses premières heures s'est transformé en veine royal Marcel s'est choppé une princesse blanche comme la poudre qui tout les matins comme un pain quotidien leur repoudre le nez et les gouttes rouges sang qui ruisselaient 30 ans avant entre les cuisses se sont cristalisées à jamais dans le blanc de son œil bouffit d'orgueil à Argenteuil. Le petit Marcel est malade. Le peuple le caricature et puis chante sa mort le peuple c'est la dictature de la liberté et du changement. Le petit Marcel est mort un matin de décembre crise cardiaque en plein effort c'est que Marcel adorait le footing bien plus que les hommes. Il mourut sans un flash sans un journaliste sans une ligne sans un boudoir comme il était venu bleu blanc et rouge à la fois.
Marcel le patriote raté.