Couché sur le ventre

   Dimanche onze novembre 2018, mardi 13 mai 2014 ... 15.51

    Mon ange, cher Ange, chère Ange, mais dit-on une ange ?

      J'aime vous parler couché sur le ventre satiné de vos molles suavités ...

   François Mauriac a soixante cinq ans lorsqu'il écrit à Georges Duhamel ( qui connaît Georges Duhamel aujourd'hui ? ) :

   " Si on pouvait s'en aller sur la pointe des pieds ... s'il y avait une porte dérobée ... Si cette porte n'ouvrait sur rien ... si on ne laissait personne derrière soi ... Voilà bien des " si " en forme d'ancres... " *

   Et Georges Duhamel répond quelques jours plus tard :

   " L'idée que la porte dérobée pourrait n'ouvrir sur rien m'est, petit à petit, devenue intolérable . " Que les ancres " tiennent bon ! et que la sérénité nous soit accordée ! "

   Dans une autre lettre au même Mauriac lui dit :

   " Je trouve que la fin de la vie devrait être une méditation en commun devant le mystère qui approche pour nous tous ..." . .

    Et savez-vous mon amie que l'un de mes livres de chevet est celui de Marie de Hennezel ; " La mort intime "  Ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre  prétend-elle, hum ! très discutable.

   Je ne vous en recommande pas la lecture, je l'ai lu et relu, il ne m'a pas convaincu et il ne peut convaincre selon moi que les ravis du linceul, pour autant oui Mauriac a raison et je vis désormais la vie comme une méditation, mais avec sérénité et parfois un frisson de sérénité heureuse me parcourt .. 

   Bien à vous

  Scrib

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