Courant

Sébastien

Quiconque nage à contre courant perd sont temps

Prisonnier des abysses de son cœur,
Il avance seul, le souffle silencieux,
Il pries à l'aide, pris de sanglots et de peurs,
Calciné par l'éclipse de ses jours heureux.

Mais loin d'abandonner il veut se battre,
Prêt à saler ses plaies pour goûter le sucre !
Ouïr murmurer le doux chant de l'espoir,
Se sentir plus grand et prestigieux qu'un roi !

Et au delà de son océan de malheurs,
Il flotte, rieur, sans penser à l'heure,
Heureux, et porter par le courant du présent,

Il voit la clarté d'azur du miroir,
S'enlace, sans se lasser des ces bras tendres,
De ce cœur qui bat prêt à se battre en l'aimant.

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