CRISE DE CRIS

blanco

CRIER HURLER RAGER EXPLOSER AAAH: souffrir!

Détruire de ses cris chaque souffle de vie

Pénétrer cette pluie, courrir, partir, s'enfuir!

S'enfuir loin s'enfuir et ne jamais revenir

Harrassée de fatigue, s'arrêter pour hurler

Hurler au déséspoir jusqu'à ce que mort s'ensuive

Hurler comme on ferait un soupir de violence

Hurler pour délivrer la souffrance

Hurler pour accepter la souffrance

Hurler parce que tout, tout vaut mieux que le silence

Hurler parce que c'est bien plus simple

Pus simple que tous ces mots qu'on voudrait oublier

Hurler pour recouvrir ces murmures incessants

Que ma conscience cache et qui brûlent en mon sang.

Hurler, en frissons, à s'en arracher la voix!

Hurler, peut-être en hommage à ce froid...

Hurler, sûrement pour appeler l'espoir,

Hurler pour appeler l'insolent Univers,

Hurler pour invoquer les eaux de cette Terre

Le torrent l'océan et le fleuve des enfers

Et même cette pluie qui ruisselle sur mes cris

Que monstres démentiels ils deviennent ce soir!

Mugir à l'extérieur; et en mon coeur, gémir.

Hurler comme la pluie, pleurer comme l'orage

Hurler, et puis, se taire. Hurler, et s'achever.

Laisser couler les larmes qui suivent les pires rages

Qui se mêlent à la pluie, qui me demandent pourquoi

Pourquoi donc t'être mise dans un état comme ça!

Est-ce la nuit et la pluie? Ou l'ennui de ta vie...

 

 

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