Dans les bras d'une catin

bartabass

Dans les bras d’une catin

Dont les seins lourds

Apaisent les mains

Et des mains et des mains

Qui n’arrêtent de passer

Les seins de la catin

Sont entrain de tomber

Et moi et moi et moi

Orage et désespoir

Que n’aurais-je sans cesse

Cette impression morbide

Toutes ces caresses sur

Ses seins tombants.

Il est des seins bien mieux blottis

Il est des seins bien plus jolis

Qu’on ne cesse d’admirer

Sans jamais y toucher

Et pourtant…

Je ne crois guère au destin

Que je me suis crée

Au destin que j’ai forgé

Et dans son sein c’est pire que ça

Jamais oh grand jamais

La lueur rose

Dans la pénombre morose

Jamais oh grand jamais

Je ne suis reposé

Mes mains, tes mains, ces mains,

Toutes ces mains sur ses seins

Qui jamais ne ripaillent

Qui jamais ne tressaillent

Et qui pourtant sont objets de désirs

Mes mains, ces mains, nos mains

Sont tout autant de souvenirs

Les saints de ce destin

Et, le destin de ses seins

Ne sont pourtant jamais liés

Ni même entrecroisés

Mais de cela il n’est guère fier

Car qu’importent finalement ses seins

Du moment qu’on y ait nos mains

Nos mains, vos seins

Nos saints, vos mains

Dévotes et bien jointées

Ses seins brulants de désirs

Et nos mains tremblantes de plaisir

Et finalement tout ça se tient

Et finalement tout n’est qu’un saint

Douce méprise pour reposer sa tête

Douce traitrise pour reposer un être

J’aime ces seins de toutes mes mains

J’aime mes mains de tous ces saints

Et tous ces seins ne font plus qu’un

Gigantesque sein

Dans le sein de la terre ou nous sommes

Et c’est ainsi et c’est un sein

D’où nous avons bâtit nos vies.

C’est ainsi que la vie de la catin

Autour d’un sein c’est achevée……

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