DANS NOS CŒURS FÉBRILES
Jean Luc Bolo
Vois nos silences
Qui assourdit
Et ces souffrances
Amères, ces non-dits
De bris de verres
En cris de larmes
C’est presque l’hiver.
L’écho d’une alarme.
Mais y’a une lueur
Là, dans le noir
Comme un renouveau. Un espoir.
Y’a trop d’orage
Plus de coup de foudre
Perdons ces fils, pour ne plus en découdre.
Mêm’ si parfois tout n’est pas si facile
Comme un ciel éploré
Quand l’horizon fronce les sourcils
Mon cœur reste enflammé
Mêm’ si notre amour semble être en péril
Parfois, même en danger
L’av’nir reste encore, à notre portée
Dans nos cœurs fébriles
le zèle de nos ailes
se consume, au ciel
l’éternité n’est plus
et nos anges, sont déchus
Mais y’a une lueur
Là, dans le noir
Et il ne dépend, qu’à nous de le voir
Je te l’assure
Je rêve toujours d’azur
Et ce, malgré les peines et les blessures
Que des coups de sang, des secrets
Noyés dans le silence, ou chacune des tensions qu’on se crée
N’ont plus grande importance. Alors renaissons de nos cendres
Remontons donc la pente, pour ne plus jamais la descendre