De la démocratie dépressive...

Notre démocratie se cherche, ne sait plus très bien où elle en est... Macron pour éviter Le Pen, un remède? On voit ce que ça donne.... Le médicament (breveté par les banquiers) n'est sans doute pas pire que le mal, mais presque. L'injustice est légalisée à tous les niveaux. L'injustice est inhérente au capitalisme, et ce n'est certainement pas un banquier qui peut résoudre ce problème, ce n'est pas dans son ADN... Et la phase terminale de la maladie, c'est-à-dire le RN, n'en parlons pas.... Ou plutôt, au contraire, parlons-en. Marine Le Pen soutient officiellement les gilets jaunes mais est contre l'augmentation du SMIC, une de leurs revendications principales.... Elle joue le flou pour mieux avancer dans la mélasse politique actuelle. 
Beaucoup de gens ne savent plus trop quoi penser; leurs repères ayant disparu. Cette situation profite aux extrêmistes, ce qui est un signe que notre démocratie est essoufflée, dépressive. Comment lui redonner du sens? J'avoue que je n'ai pas de solution à proposer, à part peut-être une réforme profonde des institutions : une VIè République plus participative et plus empreinte de justice sociale. Comment y parvenir? Sans doute une grosse pression populaire. Le mouvement des gilets jaunes semble au bout du rouleau, le pourrissement voulu par Macron fonctionne. Peut-être est-ce une occasion manquée? Même si j'avoue, j'ai été assez circonspect vis-à-vis de ce rassemblement populaire, que je qualifiais de populiste, voire poujadiste. Que de questions, me direz-vous? Qui a des réponses?