De l'Atlantique à l'Oural.
Christophe Hulé
La misère s'étend dit-on, comme si on découvrait le phénomène, de l'Atlantique à l'Oural, des steppes à L'Himalaya, du vieux continent au nouveau, etc.
La misère n'est pas forcément connue de qui n'est pas miséreux, forcément !
Et c‘est ainsi que les siècles s'écoulent.
Mon Dieu, déjà le XXIème, comme le temps passe vite !
Pas le temps de faire un bilan, ou pas l'envie peut-être.
Ben y a peut-être un ou deux trucs qu'ont marché.
Qu'oui-je ! Balayer ainsi des siècles de civilisations, vous devriez avoir honte jeune homme.
Oui Papy, je regrette tout ce que j'ai dit et ne demande qu'à être instruit.
La question essentielle est de savoir si vous en valez la peine.
A vous de voir l'ancêtre, je ne suis que le produit de ma génération, l'Histoire n'est que ce que les historiens retiennent, les pauvres bougres, comme vous et moi, pardon ici d'offenser votre illustre personne, car personne est le mot, ne seront pas cités dans les manuels scolaires.
Votre morgue, à défaut d'être talentueuse, est à la mesure de votre ignorance.
Voilà bien le mot lâché : « ignorance », de quoi pétrifier quiconque n'a pas confiance en soi.
Monsieur le vieux savant, donnez-moi un exemple, un seul suffira, pour me donner raison d'espérer.
Vous devriez renoncer aux études vous n'avez pas l'étoffe.
En attendant, vous n'avez pas répondu à ma question.
Il se fait tard et je me fiche de vos états d'âme qui ne sont rien au regard de la grande histoire.
Bien Maître, je vous souhaite bonne nuit, sachant que je vous ai remué un peu, enfin je l'espère, quitte à me répéter, des siècles passés on peut retenir deux ou trois choses, à l'échelle du temps ce n'est rien, et pourtant...