De l'au delà

eche

De l'au delà,

je ne vous vois pas très net.

Je vous vois si petit,

Sans doute parce que vous l'êtes.

Je réfléchis souvent

Au vent qui m'a poussé,

Et je souris benoitement

Au sort qu'on m'a jeté.

Un matin de juillet

En plein coeur de l'été,

Sous l'ombre d'un platane,

Je me suis encastré.

Sans doute n'avais-je ce jour là,

Que mes yeux pour pleurer;

Car, par le plus grand des bazars,

Vous veniez de me quitter.

De l'au delà,

je ne vous vois pas très net.

Je vous vois si petit,

Sans doute parce que vous l'êtes.

Signaler ce texte