De l'histoire.

Les frontières ont toujours été comme les femmes, changeantes et fluctuantes, enfin dit comme ça c'est un peu pareil, deux mots identiques pour définir le même bordel.

Pour ceux qui, comme moi, s'échinent à comprendre l'histoire, c'est le blondinet à paillettes : «  ça s'en va et ça revient ».

On a beau consulter les atlas historiques, on finit par se dire « à quoi bon ? ».

Le Roi ou l'Empereur Machin Truc a conquis une part du camembert, mais c'était sans compter, après une ou quelques centaines d'années, sur un autre Roi ou Empereur Machin Truc.

Et si encore il n'y avait que les batailles, mais il y a les mariages arrangés, les complots ou parfois, c'est-y pas Dieu possible, aurait dit l'abbé Pierre, le petit peuple, enfin n'importe quoi !

L'histoire est un beau bordel, je n'ai pas mis le « H » majuscule, vous avez remarqué ? (Higelin).

On adule aujourd'hui des Rois qui, pour certains, n'ont jamais existé, ou pour d'autres n'étaient que des bestiaux sanguinaires.

Les enluminures colorées ne sont que propagande, les moines à la solde des bourreaux.

Mais c'est humain, on ne retient que ce qui nous fait du bien.

The show must go on.

Entre le gigot d'agneau et le Saint Nectaire, pardon ici d'évoquer cette Atlantide perdue en 2023,  on s'intéresse un peu aux peuplades qui souffrent.

Quand ça devient trop chiant ou insoutenable, il reste la bonne vieille télécommande.

La meilleure prévention avant les anti-dépresseurs, qu'on se le dise !

Bon, je sais que mon propos part dans tous les sens, je suis un récidiviste et je hais les jardins à la Française.

Ce maquis qui qui nous guette, bien malin celui qui saura nous sortir de là.

La Guerre d'Espagne, la Résistance, l'Ukraine, pour ne prendre que ces trois exemples.

Là je me permets de louer la cuisine Française, du sublime, du divin, …

L'Histoire a le chic de vous gaver d'anecdotes croustillantes, comme les soirées diapos, aujourd'hui disparues et merci mon Dieu.

L'Histoire, par delà les intrigues, ne vaut en fait que par son pesant de cadavres.

Moi je prêche pour le « révisionnisme » vertueux.

Qu'est-ce qui a vraiment compté pour faire avancer l'humanité ?

A vrai dire pas grand-chose, on nous ramène le truc du vase de Soissons, pour ne citer qu'un exemple, est-ce vraiment différent de ces jeux vidéos qui passionnent les mômes ou les ados.

J'ai le regret de dire que certains adultes en sont encore, faute d'avoir pris la mesure …

Avec ou sans les gadgets, l'histoire ne fait que se répéter, même si on a cru un temps que les frontières étaient définitivement sanctuarisées de nos jours.

Bien malin qui pourrait prétendre que telle ou telle forteresse, frontière, ou autres soi-disant acquis, seraient à l'abri de n'importe que assaut.

« Rien n'est jamais acquis » (Brassens).

Je prétends ici ne rien prétendre, n'en déplaise aux prophètes officiels décorés des Palmes Académiques.

L'Histoire est un éternel recommencement, il suffit de changer les costumes.

Charlemagne, Napoléon, Hitler, bonne ou mauvaise pioche, comme un jeu de cartes dont les règles hélas n'ont pas vraiment changées.

Dans la famille des salopards, je demande Franco.

Chouette de savoir qu'on va renouveler les pions, l'éditeur du jeu devra ajouter Poutine, il attend un peu pour en rajouter d'autres, mais l'offre est conforme à la demande.

Une fois n'est pas coutume.

L'Histoire, et là je mets une majuscule pour me moquer un peu, est un putain de cloaque qui sent la charogne et les massacres de masse, pardon aux romantiques ou autres illuminés.

Je ne jette pas la pierre, j'essaie, comme tout le monde je crois, enfin je l'espère, de trouver quelques fleurs dans ce chaos.