De retour l'aristocratie

Jean Claude Blanc

le grand changement du Président, en vérité même manège...

       De retour l'aristocratie mode macronisme  (faute de mieux)

L'heure est trop grave pour plaisanter, ne vais plus faire dans la poésie ; changement de format pour la critique, car il y va de notre pays qui sombre lentement, sûrement dans la léthargie. Depuis longtemps qu'on crie « au loup », cette fois atteinte la côte d'alerte, d'où ces quelques lignes pour dégonfler ma colère d'être abusé simple citoyen ; plus ce que c'était les « 30 glorieuses », usée jusqu'à la corde notre Constitution ; le macronisme qu'une réaction d'un peuple désabusé, qui ne sait plus à qui se vouer, système qui tardera pas hélas à se casser la gueule, mais pour quel inconnu, sachant que sont rares expérimentés  et vertueux pour reprendre le manche.

Touchés au cœur du système…

  Retour du temps de la gabelle, noyés d'impôts, de taxes les plus diverses, bientôt même pour respirer ; automobilistes obligés, d'office  pigeons, les retraités aussi plumés, car faut sauver le soldat Macron…et éviter les reproches de l'Europe, à qui on doit s'y aligner ; quelle hypocrisie, cela au nom de l'écologie (punitive), de la santé (pure charité), les risques, principes de précaution, pour quel danger ?  celui de nous ruiner uniquement !

L'Etat encaisse, se gardant bien de commentaires, on casque sans savoir à quoi ça sert, mais culpabilisés on s'y prête bonnes poires.

Pas de surprise, sentir monter le vent mauvais, la haine, le racisme absurde chez le péquin déboussolé pourtant pétri des droits des hommes (qui oublient souvent leurs devoirs)

Société gangrénée par quelques-uns, qui ne font plus entendre leur voix dans les urnes, mais par des coups de force lors des manifs, pour défouler leur obsession d'être toujours dindons de la farce ; ce qui arrange bien les extrêmes dont le but est d'aboutir au totalitarisme : un chef, des sujets, un emblème, ça rassure les laisser pour compte ou d'autres qui souhaitent le chaos.

Entre deux maux, choisis le moindre, souverainiste social amoureux de la France ; solidaire à l'union européenne sans conviction, sous condition :

Mutualiser nos savoir-faire, sauvegardant nos cultures et coutumes, maitrisant chacun notre économie ; pôles essentiels pour en sortir par le haut :

Armée commune, donc interventions orchestrées

Encourager nos industries, à collaborer (les plus au point), comme la réussite airbus, fusée Ariane…œuvre de 3 d'entre nous : France, Angleterre, Allemagne

Agglomérer avec parcimonie d'autres pays pour nous rejoindre ; aide aux pays de la Méditerranée, pour qu'ils deviennent des partenaires également selon la formule : « leur fournir la canne à pêche, pas le poisson »

Loin le marché commun, pacte du charbon et de l'acier…mais on peut rêver…

L'humanité est à ce prix, tant de trésors que recèle notre planète Terre, qu'on ne connait pas notre chance quand 2 tiers d'entre nous crèvent de faim.

Messieurs les puissants, en particulier le premier, un peu moins d'arrogance, de mépris envers ces soi-disant fainéants, qui demandent qu'un emploi, vieillir retraités méritent un peu de gratitude ; un peu d'empathie, pour juste reconnaissance ; n'êtes pas RH d'entreprise à ce que je sache !

On a vanté depuis 2 siècles notre occidentale démocratie ; certes entrecoupée de périodes sombres, ces guerres immondes tuant de millions d'humains

Après ces stupides combats pour garder nos colonies, la 5ème République de 1958 nous a préservé d'autres massacres (merci De Gaulle), ces luttes se déroulent désormais sur des théâtres désolés en Orient ; on se fait une joie de les armer, avec des flingues sophistiqués, dont seuls on connais le secret, y'a pas de petites économies sur le dos de ces religieux combattants en même temps rois du pétrole (bizarre autant qu'étrange…)

Ne mesurant pas les conséquences, pour l'avenir de nos enfants, car ces pauvres bafoués viendront débarquer à nos frontières (déjà en cours) alors qu'il serait plus généreux leur apporter notre soutien, les aider à se reconstruire pour devenir nos partenaires

 Régions de France, guère plus brillantes…où se délitent les partis, que des crèmeries où chacun fait sa cuisine ; a tout pigé le Président, se prétendant d'un genre nouveau, hélas entouré d'une armée mexicaine, sans expérience, sans héros, voué à l'échec

Foulée aux pieds déontologie des politiques, au profit de flibustiers qui trahissent leurs convictions durant leur mandat, alors qu'ils devraient être exemplaires !

 Argent planqué, abus de pouvoir, arrangements entre coquins, que des brigands de gauche à droite selon le peuple et les médias qui rigolent de leurs fredaines ; mais blague à part, progressent le populisme, les insoumis ; à croire que pour avoir l'honneur d'être ministre, il faut passer par la case prison !

 

Tout est objet pour faire le buzz, tant on fuit la réalité ; élus vedettes à la télé, choisissant bien leur répertoire qui dépasse souvent les bornes ; mais c'est de mode de flamber de grossièretés et de mensonges éhontés pour égarer le citoyen !

L'essentiel étant d'amuser la galerie : du pain et des jeux…

Tire ces propos des gens de la rue, n'en peuvent plus d'être pris pour des cancres

Ne connaissant qu'un vérité : « laïcité, égalité, fraternité » d'où découle la liberté, comme nous l'ont enseigné les philosophes des Lumières

Putain de progrès, vide de sens, dès lors qu'on n'a pas un sou vaillant  et de jugeote pour toucher au bonheur, tant on se complait à gémir « Anne ma sœur voit rien venir »

A nous de bâtir notre empire, celui des Hommes sincères, honnêtes pour leur prochain dans la misère

Naïf peut-être, j'en suis fort aise, mais sans cela plus qu'à supporter la vie qu'on mène, morne, maigrelette, aux ordres des bourgeois des palais

 

A nous cette ambition, pas se laisser rouler dans la farine ; osons enfin participer, nous en mêler de ces assemblées, pour présenter nos idéaux que l'on mijote par intérêt, peuple souverain, baisse pas les bras, sa longue Histoire nous en convainc. Pour qu'ils ne soient pas morts pour rien, compatriotes résistants, quelle chance pour nous noble héritage ; à pas gâcher par nos folies d'enfants, les gâteries de nous durent qu'un temps…la paix des braves et la nature, à préserver pour le futur.

« Aristocrates à la lanterne

Rasés de frais, on les pendra

Car y'en marre que nous berne

Leur roitelet qu'est sous contrat »   JC Blanc octobre 2018 

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